L’armée malienne s’est emparée de la ville stratégique de Kidal, bastion des séparatistes touareg et symbole de l’insoumission du nord du pays, ont annoncé, mardi 14 novembre, le chef de la junte au pouvoir et l’état-major. La prise de Kidal est un succès symbolique considérable pour la junte qui a pris le pouvoir par la force en 2020.
Plus de onze ans après en avoir été chassé par les rebelles indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad et les islamistes d’Ansar Eddine, l’état-major des forces armées du Mali a annoncé, mardi en fin de matinée, que ses soldats ont « pris position dans la ville de Kidal », et appelé « la population au calme et à la sérénité ». Quelques minutes plus tard, le colonel Assimi Goïta, le chef de la junte, confirmait l’information sur X. « Notre mission n’est pas achevée », précisait-il, celle-ci consistant « à recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire, sans exclusive aucune ».
La veille au soir, sentant la victoire approcher, l’armée malienne avait indiqué que « les dernières poches de résistances des groupes armés terroristes tombent les unes après les autres. Les FAMa [Forces armées maliennes] continuent de débusquer les terroristes aux abords de la ville de Kidal ».
Le Monde