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Combien de routes seront elles réellement reconstruites avec l’accord RDC-GEC ?

La République Démocratique du Congo (RDC) vient de franchir une étape importante dans son partenariat avec la Chine en renégociant les termes d’un accord estimé à 7 milliards de dollars.

La République Démocratique du Congo (RDC) vient de franchir une étape importante dans son partenariat avec la Chine en renégociant les termes d’un accord estimé à 7 milliards de dollars. Cet accord initialisé par le Président Kabila en 2008 a été réajusté vers la partie congolaise.

La RDC et le Groupement des Entreprises Chinoises (GEC) ont signé, jeudi 14 mars à Kinshasa, le 5e avenant de la convention de 2008. La RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC prévoyant l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction d’infrastructures. En 2023, le Président Tshisekedi l’avait jugé défavorable aux intérêts congolais et avait demandé sa révision.

Ce rééquilibrage satisfait le Gouvernement congolais et met fin au contentieux entre la RDC et le Groupement d’Entreprises Chinoises (GEC). 

Désormais, les bénéfices issus de cet engagement doivent être réinvestis dans le développement des infrastructures nationales, notamment la construction de routes. 

Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures. Il passera de 3,2 à 7 milliards de dollars.

« Cela représente la construction d’environ 5000 km de routes. Cet avenant consacre aussi la participation de la RDC dans le capital de SICOHYDRO de Busanga (60% GEC et 40% RDC) » a précisé Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures et Travaux publics.

L’Observatoire de la Dépense publique (ODEP) et l’ASADHO estiment qu’un autre contentieux concerne tous ceux qui ont participé à la gestion du contrat chinois, entre 2008 et 2023. Ils auraient commis des abus qui mériteraient des poursuites judiciaires.

Les deux structures ont ainsi mis en évidence la surfacturation de coûts d’infrastructures, l’ambiguïté et la confusion concernant le prêt de 32 millions de dollars accordé à la Gécamines par Sicomines. D’autres points comme le paiement injustifié de 4,8% des montants des travaux au titre de somme à valoir et le paiement injustifié de la taxe sur les travaux de voiries dans le Lualaba sont sur la sellette. 

M&B avec Ecomine.cd

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