L’usine de production et de traitement de l’or de la Société Minière de Kilo Moto (SOKIMO) est de nouveau opérationnelle après des années d’inactivité. Située à Nizi, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bunia dans le territoire de Djugu (Ituri), elle est revenue à plein régime depuis vendredi 3 mai.
L’acquisition, par la SOKIMO, de nouveaux équipements et engins, notamment de nouveaux outils pour l’usine moderne de traitement de l’or ainsi que pour le laboratoire chimique ont permis cette relance, selon Radio Okapi.
Le directeur général de la SOKIMO, Pistais Tokole Bonongo, a annoncé la future production du premier lingot d’or dans quelques mois. Certains bâtiments vétustes ont été réhabilités grâce sur fonds propres de l’entreprise.
L’équipe syndicale de la SOKIMO en Ituri se félicite de cette reprise de la production aurifère, qui devrait générer des emplois pour les jeunes de cette province touchée par la guerre. « C’est grâce à la relance de la production d’or à Nizi que l’État congolais pourra offrir des emplois aux jeunes via la SOKIMO », a déclaré Kasongo Lorima, l’un des responsables syndicaux, cité par la radio onusienne.
M. Lorima compte sur cette reprise d’activités pour régler les arriérés de salaires des agents, qui s’accumulent depuis plusieurs mois. Pour atteindre ces objectifs et maintenir cette relance des activités de production d’or de la SOKIMO, son directeur général, M. Pistais Tokole Bonongo, sollicite le soutien du gouvernement.
En début d’année, le Fonds de Promotion de l’Industrie de la République démocratique du Congo a attribué 3,5 millions de dollars à Buenassa Sarl pour soutenir le projet de construction d’une raffinerie de cuivre et de cobalt dans la province de Lualaba. La société débutera les études le mois prochain et vise une production en 2027, avec pour objectif une production annuelle de 30 000 tonnes de cathodes de cuivre et 5 000 tonnes de sulfates de cobalt.
Avec Radio Okapi
