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Informatique quantique : IBM et la start-up française Pasqal annoncent un partenariat

Le groupe américain IBM et la start-up française Pasqal, leaders dans le développement des ordinateurs quantiques, ont annoncé jeudi un partenariat pour le développement «d’une nouvelle génération de supercalculateurs», utilisables notamment dans le domaine de la chimie et de la science des matériaux. Avec «l’implication de la communauté technique» et scientifique et une approche «basée sur des logiciels open source», les deux entreprises «souhaitent combiner calcul informatique classique et quantique pour créer de nouveaux standards et une nouvelle génération de supercalculateurs capable d’être directement opérationnelle et commercialisable aux entreprises», ont-elles indiqué dans un communiqué.

Concrètement, ce partenariat met en place un groupe de travail et une collaboration au niveau de l’architecture des logiciels des deux sociétés. Il n’implique toutefois aucune prise de participation capitalistique ou transferts de propriété intellectuelle, ont-elles précisé. «Pasqal conservera son indépendance totale en matière de recherche et développement», d’après le communiqué.

La technologie quantique, encore balbutiante, pourrait révolutionner l’informatique en accroissant de façon exponentielle la vitesse de calcul des machines. Les applications potentielles sont immenses dans l’industrie, en intelligence artificielle (amélioration de l’apprentissage automatique), dans la finance, ou encore dans l’optimisation des réseaux d’énergie ou des transports.

Simulations numériques de nouvelles molécules

En chimie, «domaine où un supercalculateur quantique présente un potentiel immédiat» selon le communiqué, ces ordinateurs pourraient être capables de réaliser des simulations numériques extrêmement fines de nouvelles molécules. Les chercheurs n’auraient plus forcément à synthétiser celles-ci pour les observer et tester des interactions, par exemple pour développer de nouveaux médicaments.

Pasqal a aussi annoncé en mai la signature d’un accord avec le géant pétrolier saoudien Aramco pour la livraison d’un ordinateur quantique en 2025. L’année dernière, la jeune pousse française, qui compte le prix Nobel de physique 2022 Alain Aspect parmi ses cofondateurs, a levé 100 millions d’euros pour accélérer son développement. Aucun ordinateur quantique n’a toutefois réussi pour l’instant à prouver de façon indiscutable sa supériorité sur un ordinateur classique.

source : LeFigaro.fr

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