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Du solaire pour la RDC avec le Groupe Forrest International 

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« Les minicentrales de GFI, une solution durable et financièrement plus avantageuse »

Le Groupe Forrest International déploie des dizaines de minicentrales photovoltaïques pour permettre aux entreprises et aux ménages de s’affranchir des délestages imposés par le réseau électrique national. Ce projet s’inscrit dans un contexte de déficit énergétique chronique, alors que l’Afrique bénéficie pourtant d’exceptionnelles conditions favorisant le déploiement de l’énergie solaire, particulièrement adaptée à l’électrification des zones rurales et reculées.

En Afrique subsaharienne, un habitant sur deux n’a pas accès à l’électricité, d’après la Banque mondiale. Sur un continent où la consommation annuelle par habitant est près de 70 fois inférieure à celle des États-Unis, et 35 fois moins élevée qu’en Europe, ce sont donc de 600 à 700 millions d’Africains qui n’ont, toujours, aucun accès à une source d’électricité. Une pénurie énergétique qui handicape les populations les plus pauvres, isolées et vulnérables, et qui entretient le sous-développement de régions entières.

Investir en faveur des énergies renouvelables 

Les pays d’Afrique disposant, en moyenne, de 3 000 heures annuelles d’ensoleillement. Un potentiel aussi ahurissant que singulièrement sous-exploité, l’Afrique subsaharienne n’abritant, pour l’heure, que 1 % de la capacité solaire photovoltaïque installée au monde. Moins glorieux encore, les investissements en faveur des énergies renouvelables auraient, en 2021, atteint leur plus bas historique sur le continent, d’après un rapport du cabinet Bloomberg New Energy Finance. Le rapport révélait que l’Afrique n’aurait attiré que 2,6 milliards de dollars, soit 0,6 % des montants investis au niveau mondial vers les énergies propres.

Résultat, en dépit de conditions météorologiques plus que favorables, les 48 pays d’Afrique subsaharienne et leur milliard d’habitants ne disposent que de 46 gigawatts (GW) de capacité solaire installée contre, par exemple, 106 GW pour la seule Espagne. Plusieurs obstacles, faiblesse structurelle des cadres réglementaires, déploiement aléatoire et défaillant des réseaux électriques, notamment dans les régions rurales et isolées, et l’inadaptation des outils de financement existants ou encore le peu d’appétence des investisseurs locaux contribuent à ces atermoiements. Autant d’obstacles structurels qui nuisent au déploiement de l’énergie solaire en Afrique, alors que celui-ci représenterait de nombreux atouts pour le continent.

Au-delà de son ensoleillement privilégié, l’Afrique abritant, selon l’Agence internationale de l’énergie, 60 % des emplacements idéaux pour l’énergie solaire, le continent bénéficierait en effet, avec le photovoltaïque, d’une solution très compétitive par rapport aux énergies thermiques ; particulièrement simples à faire fonctionner, les installations solaires sont aussi rapides à construire et s’adaptent facilement aux spécificités locales. L’énergie solaire étant décentralisée, c’est-à-dire qu’elle peut fonctionner sans le soutien des réseaux de transport et de distribution traditionnels, elle constitue une solution singulièrement adaptée pour les populations éloignées des grands centres urbains. Et c’est là qu’entre en jeu GFI.

Des minicentrales séduisantes

Le Groupe Forrest International (GFI), via sa filiale spécialisée Congo Energy, se trouve de plus en plus sollicité pour installer de petites centrales solaires. Dans un pays extrêmement vaste, où les pénuries et délestages sont le lot quotidien des entreprises comme des particuliers, ces centrales solaires permettent une autonomie vis-à-vis d’un réseau central très instable et peu fiable. Remplaçant avantageusement les groupes électrogènes bruyants, polluants et au fonctionnement onéreux, les minicentrales de GFI offrent à leurs utilisateurs une solution durable, dépourvue de nuisances sonores et financièrement plus avantageuse, car fonctionnant à partir d’une ressource, le soleil, illimitée et gratuite.

Le succès de ces centrales photovoltaïques miniatures a touché d’autres pays en Afrique. Au Bénin, où seuls 18 % des ruraux ont accès à l’électricité, près d’une centaine de ces « minigrids » (miniréseaux), dont la construction est encouragée par les autorités locales, devraient ainsi voir le jour avant la fin de 2024. En retard sur ses voisins marocain et tunisien, l’Algérie mise également, mais à plus grande échelle cette fois, sur l’énergie solaire, le pays visant, à l’horizon 2030, une capacité totale de 22 000 MW afin de l’aider à sortir de son hyperdépendance aux énergies fossiles.

Multiplier les mini réseaux ?

L’engouement pour l’énergie photovoltaïque gagne donc peu à peu l’ensemble du continent. L’Afrique subsaharienne compte déjà 3 000 minicentrales solaires — contre 500 en 2010 — et pourrait en accueillir près de 10 000 nouvelles à moyen terme selon un rapport de la Banque mondiale. Loin, très loin même, des 160 000 mini réseaux nécessaires, selon l’institution financière, pour combler le déficit énergétique en Afrique. Pourtant, « les mini réseaux sont la réponse la plus adaptée au déficit d’accès à l’énergie dans les zones rurales » du continent, veut croire le chercheur Suleiman Bahamanu, selon qui le développement de l’énergie solaire photovoltaïque serait particulièrement « en phase avec les engagements (des pays africains) en faveur de la transition énergétique ».

M&B avec Afrik21

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