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Grande-Bretagne : le nouveau Premier ministre Keir Starmer confirme vouloir abandonner le projet d’expulsion de migrants au Rwanda

Migrants sit in a boat during a rescue operation by the Italian navy off the coast of Sicily on Nov. 28. Italy is looking to revamp the way it handles the hundreds of thousands of migrants who arrive annually.

Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a confirmé samedi qu’il n’était “pas prêt” à poursuivre le projet du précédent gouvernement conservateur d’expulser des migrants au Rwanda.

Ce projet “était mort et enterré avant même de commencer. Il n’a jamais été dissuasif (…), je ne suis pas prêt à continuer avec des mesures gadget“, a affirmé Keir Starmer lors d’une conférence de presse organisée après le premier conseil des ministres du gouvernement travailliste.

Conformément à sa promesse électorale, le nouveau Premier ministre britannique a donc mis un terme au plan dit “Rwanda” dès son premier jour au pouvoir.

Ré-affecter le budget

Le gouvernement précédent, dirigé par Rishi Sunak, voulait envoyer les immigrés clandestins au Rwanda, où ils auraient alors pu demander l’asile dans le pays africain. Les opposants à ce projet tentent de l’empêcher par le biais des tribunaux. Les premières expulsions forcées devaient avoir lieu ce mois-ci mais le gouvernement travailliste semble déjà s’y opposer.

Keir Starmer estimait, lui, que le plan Rwanda aurait coûté “une fortune”. Cet accord avec Kigali prévoyait que le Royaume-Uni verse au Rwanda au moins 370 millions de livres sterling (plus de 437 millions d’euros) répartis sur cinq ans.

Le nouveau Premier ministre souhaite utiliser cet argent pour améliorer la sécurité aux frontières et lutter contre les gangs qui font traverser la Manche à des migrants à bord de petites embarcations. En outre, le Labour entend réformer le système d’immigration britannique.

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