Kamoa Copper est la plus grande mine de cuivre d’Afrique et la troisième plus grande mine de cuivre au monde.
Pouvez-vous nous présenter la société que vous représentez ici aujourd’hui ?
Bien sûr. Je m’appelle Anneabelle Ooesthuizen. Je suis directrice commerciale de Kamoa Copper SA. Kamoa Copper est la plus grande mine de cuivre d’Afrique et la troisième plus grande mine de cuivre au monde.
Pouvez-vous nous expliquer quel partenariat a profité à l’entreprise ?
Je suppose que vous voulez parler en particulier des partenariats avec nos fournisseurs. Les partenariats avec nos communautés locales. Ils ont été extrêmement importants. Ivanhoe, qui est l’un des partenaires de la Jointe vVenture, est présent en RDC depuis 27 ans maintenant, près de 27 ans. Il s’agit donc d’un très long voyageparcours. Nous avons commencé la construction en 2019 et sommes entrés en production en 2021. Et c’est vraiment grâce aux relations fructueuses avec nos communautés, avec les sous-traitants locaux, avec les fournisseurs locaux, avec nos employés.
La mine s’est donc agrandie en très peu de temps. 2021, première production. 2024, troisième plus grande mine de cuivre au monde, plus grande mine de cuivre en Afrique. Certainement la plus grande mine de cuivre de la RDC. Ces relations ont donc été extrêmement importantes, mais elles se sont construites à partir de la base. Il y a donc eu des années de confiance et des années de contribution de Kamoa à nos communautés, à nos employés, à nos partenaires commerciaux et aujourd’hui, nous en voyons vraiment les bénéfices. Compte tenu de la taille de Kamoa, ces communautés et ces entreprises ont grandi avec nous.
Elles ont fait ce voyage avec nous. Je pense qu’il y a deux aspects. L’un concerne vraiment la base, la communauté qui entoure la mine, ce qui est extrêmement important, et l’autre consiste à soutenir l’économie. Si vous me le permettez, je commencerai donc par l’aspect économique, même si les deux sont tout aussi importants l’un que l’autre.
À titre d’exemple, Kamoa contribue à hauteur de 6 % au PIB du pays. 6%. C’est important. Il doit être traité avec précision et sagesse. Nous avons établi des relations avec des fournisseurs locaux, et pas seulement avec des distributeurs qui achètent des produits importés d’autres pays, mais nous soutenons littéralement l’industrie manufacturière et l’économie. C’est important parce que vous touchez non seulement les entreprises avec lesquelles vous travaillez, mais aussi les familles. Il y a donc un effet multiplicateur de 6 % du PIB, ce qui représente une contribution massive. L’année dernière, nos dépenses locales se sont élevées à près de 3 milliards de dollars. C’est significatif, et très significatif, et nous pouvons le voir. Nous le constatons non seulement à Kolwezi, où la mine est exploitée, mais aussi dans d’autres régions.
Lorsque je me rends à Kinshasa ou à Lubumbashi, je rencontre des entrepreneurs qui viennent me dire que Kamoa a changé leur vie. Ce que nous faisons au niveau local est tout aussi important. Que font donc les esprits ? Ils construisent des écoles, des cliniques. Ils organisent des ateliers communautaires, des ateliers de formation de base pour adultes, soutiennent les femmes dans les communautés, construisent des centres de développement de la petite enfance, etc. Nous faisons tout cela, bien plus que les autres mines. Des groupes miniers nous rendent visite et sont tous inspirés par ce que fait Kamoa. Ce que nous faisons.
Mais ce que nous avons trouvé de plus efficace, c’est d’apprendre aux communautés à pêcher. Au sens propre comme au sens figuré, il s’agit de leur donner une canne à pêche. C’est ce que nous avons fait et c’est ce qui a donné les meilleurs résultats. Et je vais vous donner quelques exemples, c’est créer des entreprises. Nous aidons les communautés à créer des entreprises détenues par des membres de la communauté. Nous les aidons à identifier les entreprises appartenant à des membres de la communauté et les employés également membres de la communauté et nous les aidons à développer des entreprises qui leur assurent des moyens de subsistance durables.
L’année dernière, les revenus de ces entreprises se sont donc élevés à 3 milliards millions de dollars. Pensez-y. 3 milliards millions de dollars, 900 employés, membres de la communauté, employés et donateursactionnaires. Ils gagnent donc des salaires, mais ils sont aussi propriétaires. Nous avons tout un département qui les soutient et les accompagne. Vous devriez d’ailleurs vous rendre à notre stand et rencontrer certains d’entre eux. Ils sont là. Ils construisent des briques. Ils ont des projets agricoles à grande échelle. Ils ont des projets de pisciculture à grande échelle. Ils fabriquent des EPIEquipement de Protection, c’est-à-dire des équipements. Il y a donc 3900 propriétaires, dont 50 % de femmes.
L’impact que vous avez sur la communauté voisine va donc bien au-delà des dons, même si nous en faisons. Mais il s’agit d’un véritable sens de l’accompagnement de la communauté dans son voyage. Et il y a tellement de choses à dire. Je pense que je pourrais en parler pendant une heure.
Parlez-nous de votre participation à la DRC Mining Week
Kamoa participe chaque année à la semaine de l’exploitation minière. Je pense que notre présence augmente d’année en année. Notre véritable objectif a été de nous concentrer sur les choses que je viens de vous décrire et le fait d’amener la mine en très peu de temps là où elle se trouve. Nous nous sommes concentrés sur nos activités de production. Et nous avons réalisé, au cours des trois dernières années, l’importance d’un événement comme celui-ci. La quantitéLe nombre de liens qui se créent au-delà des frontières. Il ne s’agit pas seulement des sociétés minières mais de tout l’écosystème.. Il ne s’agit pas seulement des sociétés minières. Il s’agit de permettre au pays d’accéder à l’industrie.
Je suis venu ici trois années de suite et j’ai vu les choses se développer. Cette année a certainement été la meilleure pour moiKamoa, et je pense que chaque année, ce sera de mieux en mieux.
