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INTERVIEW DE MONSIEUR SIMON TUMA WAKU

Monsieur, est-ce que vous pouvez vous présenter ? 

On m’appelle Simon TUMA WAKU. J’ai une longue histoire dans le secteur minier, comme vous devez savoir. Pour ceux qui me connaissent, je suis ancien ministre des Mines et de l’Hydrocarbure parrain, comme on dit, du premier code minier de 2001.

Parlez-nous des thèmes qui ont été illustrés cette année et qu’est-ce qui vous a vraiment marqué dans les conférences auxquelles vous avez assistées?

Cela fait plus de 19 ans que je suis à cette conférence. J’aimerais plutôt parler de comment elle a évolué, là où nous sommes arrivés aujourd’hui, et les perspectives futures. Parce que je suis étonné de l’ampleur que ça a pris. Quand je compare la conférence de l’année passée à celle-ci. Je vous rappelle que l’année passée, nous n’avions pas eu des pavillons des pays comme la Suède, comme les États-Unis d’Amérique, comme l’Union Européenne, la Belgique.

Donc, c’est la preuve que notre secteur minier continue à tirer le Congo vers le haut. J’aimerais bien que le gouvernement central, aussi bien que le gouvernement provincial, puisse capitaliser sur l’impact de la conférence aujourd’hui, au niveau de la province du Haut-Katanga, mais d’une façon générale au niveau de la RDC.

Si je dois parler de mon parcours, madame, nous allons dormir ici, parce que cela remonte à bien longtemps, depuis 2001. Quand j’étais ministre des mines et des hydrocarbures et que j’étais au début du code minier, c’est moi qui l’ai défendu devant le parlement pour pouvoir relancer ce que nous vivons aujourd’hui.

Grâce à cette loi, est une œuvre humaine, on peut la critiquer, mais je crois qu’il y a un consensus et  nous le vivons aujourd’hui.

L’attraction que nous suscitons chez les grandes entreprises qui viennent aujourd’hui investir dans notre pays, c’est grâce à cette loi-là.

A propos des conférences, il y a différents thèmes. La conférence essaie de diversifier ces thèmes. On parle du financement du secteur minier, on peut parler des discussions entre les DG des entreprises, ce que nous appelons les CEO Forum, mais il y a aussi les problèmes environnementaux, et il y a les retombées sur les communautés. Donc, on essaie de diversifier les thèmes au niveau des discussions pour que tout le monde s’y retrouve.

Et ce qui est intéressant est qu’il y a le côté exposition, mais également le côté académique, si je peux m’exprimer ainsi. Tout le monde peut écouter les experts dans ce domaine-là, donner son point de vue et voir comment on peut résoudre certains problèmes.

Votre dernier mot pour la DRC Mining Week ?

Nous sommes sur une lancée. Cette lancée, nous devons la maintenir parce que c’est très important. Au-delà de la conférence, c’est ce qu’elle apporte, comme j’ai dit, pour la province du Haut Katanga, mais surtout pour la RDC, parce que nous attirerons tout le monde maintenant. Et pourquoi pas demain ? Nous deviendrons la Mining Indaba de la RDC.

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