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Assurances : objectif 1 milliard USD après le passage à 320 millions en 2023 en RDC

Le Directeur général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), Alain Kaninda a dévoilé les résultats du marché des assurances en RDC. Les chiffres démontrent une hausse significative lors des trois dernières années.

Selon le rapport sur l’état du marché des assurances en RDC pour les exercices 2021 et 2022, publié le 24 juillet, le marché a clôturé avec un volume de primes émises de 287 millions USD en 2022.

« Il y a une forte croissance au niveau de notre marché, parce qu’avant la libéralisation du secteur en 2019 où nous avons donné les premiers agréments, le marché était estimé à 70 millions USD. Donc entre 2019 et 2022, nous sommes passés de 70 millions USD à 287 millions USD », a déclaré le DG de l’ARCA. 

Pour les statistiques de 2023, le rapport étant en cours de finalisation, le marché est passé à 320 millions USD a-t-il indiqué, évoquant les tendances. « Nous avons une forte croissance au niveau de notre marché. Ce qui est encourageant. Mais néanmoins, nous nous concentrons toujours pour atteindre le marché réel que nous nous estimons à au moins 1 milliard USD ».

En 2023, le marché aurait atteint les 320 millions USD. Maintenant, l’ARCA vise à dépasser le cap de 500 millions USD dès 2025. « Il y a également l’objectif qui était fixé pour qu’à l’horizon 2028 au plus tard, nous puissions avoir un marché à plus de 1 milliard USD ». 

L’obstacle de la crédibilité

Le régulateur met des stratégies en place pour atteindre le plafond de verre, mais « il faut que nous puissions travailler sur la sensibilisation et la vulgarisation, c’est-à-dire développer la culture des assurances », a suggéré M. Kaninda. Selon lui, son institution doit notamment répondre aux préoccupations qui ont ralenti le secteur pendant les cinquante années de monopole du secteur des assurances.

L’ARCA doit, pour atteindre l’objectif du milliard, « mettre en place les mécanismes de contrôle permanent, notamment le contrôle des assurances obligatoires et renforcer le cadre règlementaire ».

« Nous devons maintenant nous activer, nous avons commencé avec la douane pour les importations, vous constaterez que ces dernières années, nous n’avons pas fait le contrôle de l’assurance automobile, par exemple. Parce qu’il faut qu’on le fasse avec des mécanismes modernes, et qu’ils soient beaucoup plus efficaces ; le contrôle de l’incendie, le contrôle de la construction. Toutes ces stratégies nous permettront d’atteindre rapidement le potentiel de marché » a expliqué Alain Kaninda.

M&B avec Actualite.cd

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