Menu
in

La première cargaison de cathodes de cuivre provenant de la RDC, passée par le Corridor de Lobito, en route vers les États-Unis

Le premier envoi de cuivre des mines de la RDC vers les États-Unis, transporté par le chemin de fer Atlantique de Lobito, devrait arriver en Amérique dans les prochains jours. L’objectif principal du corridor de Lobito est de créer la route la plus rapide et la plus efficace pour l’exportation de minéraux critiques de la ceinture de cuivre d’Afrique centrale vers les États-Unis et l’Europe.

Une cargaison de cathodes de cuivre est en route vers Baltimore après être arrivée par train au port de Lobito en Angola le 19 août, a déclaré le groupe Trafigura, qui fait partie d’un consortium avec une concession pour la ligne, dans un communiqué. 

Le trajet ferroviaire, qui n’a duré que six jours, a démontré « l’efficacité en termes de temps du trajet occidental désormais disponible pour les minéraux et métaux produits dans la ceinture cuprifère congolaise », a déclaré l’entreprise. 

Le corridor de Lobito est considéré comme une voie d’exportation clé pour les mines de la RDC et de la Zambie, pour des minerais critiques à la transition énergétique, y compris le cuivre et le cobalt. 

La cargaison à destination des États-Unis a été chargée sur le porte-conteneurs MSC SAMU, après plusieurs expéditions de cuivre vers des ports en Europe et en Extrême-Orient depuis que le chemin de fer Atlantique de Lobito a pris en charge la concession en janvier 2024.

Les États-Unis aident à financer le corridor de Lobito, une renaissance d’une ligne de chemin de fer vieille de 100 ans qui transportera des minéraux stratégiques à travers la région. Il relie la RDC au port angolais de Lobito, à l’ouest. L’ensemble du projet coûtera au moins 10 milliards de dollars, selon les estimations des responsables angolais. En plus du chemin de fer, il comprend des routes, des ponts, des télécommunications, de l’énergie, de l’agroalimentaire et une extension prévue vers la province lucrative de Copperbelt en Zambie.

L’implication des États-Unis à Lobito n’est pas un acte isolé. Il fait partie d’une stratégie visant à inverser leur influence diminuée en Afrique, où d’autres pays comme la Chine, la Russie, la Turquie et les Émirats arabes unis ont gagné du terrain, selon FT.

Source : Bloomberg et The Financial Time

Quitter la version mobile