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Mines : vers une mise en place d’un système de certification des réserves minières ?

Lors du conseil des ministres extraordinaire du 9 septembre, Félix Tshisekedi a insisté sur l’importance de mettre en place un système de certification des réserves minières en RDC. Le Chef de l’État estime que ce dispositif garantirait la transparence et la traçabilité de l’exploitation des ressources, en répertoriant et évaluant chaque carré minier selon les standards internationaux.

Cette certification vise également à protéger les intérêts nationaux dans les négociations commerciales et à renforcer la confiance des investisseurs en luttant contre l’exploitation illégale et la corruption. Le rôle du cadastre minier (CAMI) sera central dans ce processus.

« Une réforme de ce mécanisme de fonctionnement est à engager pour s’assurer que les critères d’attribution sont strictement respectés et que tout acte de contrevenance soit sévèrement réprimé. À cet effet, il a instruit le ministre des Mines à entamer sans délai les travaux nécessaires à la mise en place de ce système de certification. Une note technique d’orientation assortie d’un calendrier précis devra être présentée au Conseil des ministres dans le mois », a recommandé Félix Tshisekedi. 

« Transparence et compétitivité objectives dans le secteur minier »

Le secteur minier est le poumon de l’économie congolaise. C’est dans ce secteur que le gouvernement tire une grande partie des recettes publiques. Il se constate depuis plusieurs années que le secteur stratégique du pays fait face aux pratiques illicites qui font perdre à l’État des milliers de dollars, mais aussi frappé par l’insécurité dans sa partie orientale.

« C’est donc dans cette perspective qu’il faille obligatoirement promouvoir la certification des réserves minières jugées disponibles après recherche et envisager des réflexions qui tendraient à subordonner toute acquisition des carrés miniers exploitables à un appel d’offres préalable afin de garantir la transparence et la compétitivité objective dans le secteur minier, en s’assurant bien entendu de la promotion de la préférence nationale », indique le compte-rendu de la réunion.

Sous la supervision de la Première ministre, Félix Tshisekedi « a engagé le ministre des Mines ainsi que d’autres ministres sectoriels directement concernés à s’associer à des experts afin de nous produire cette réflexion, et les éléments de sa mise en œuvre en respect aux différents textes légaux. Un rapport est attendu dans les 30 jours ».

Source : Clément MUAMBA (Actualité.cd)

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