L’Afrique aura besoin de 3,4 trillions de dollars de financement pour des projets d’infrastructures afin de soutenir la transformation numérique du continent, selon le PDG de la plus grande banque d’Afrique en termes d’actifs.
Sim Tshabalala de la Standard Bank, s’exprimant lors de l’événement « The Next 3 Billion » organisé par Semafor à New York, a déclaré qu’il « n’y a aucun doute » que l’Afrique souffre d’un déficit d’infrastructures qui doit être résolu avant qu’une transformation numérique puisse avoir lieu.
« Ça va nous coûter cher », a affirmé M. Tshabalala. « Nos banquiers d’investissement et d’entreprises estiment que nous aurons besoin d’environ 3,4 milliards de dollars dans un avenir proche pour mettre en place l’énergie, la logistique, les routes, les ponts, la fibre, les tours, et ainsi de suite ».
Ce chiffre est basé sur les recherches internes de la Standard Bank.
Soulignant le potentiel considérable de l’énergie solaire et éolienne des pays africains, M. Tshabalala a ajouté que les investissements dans les énergies renouvelables contribueraient également à accélérer la transformation numérique du continent. Selon leurs analyses, cela pourrait inclure l’utilisation des énergies renouvelables pour miner des cryptomonnaies.
Des pays comme le Kenya et l’Éthiopie offrent de plus en plus aux entreprises de minage de cryptomonnaies l’accès à leurs ressources en énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité et l’énergie géothermique.
Source : Semafor Africa
