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La TVA pourrait rapporter près de 4 milliards de Francs congolais en 2025 selon les projections du gouvernement

Conformément aux dispositions de la Loi des Finances pour l’année budgétaire 2025, le Gouvernement table sur des recettes issues de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) s’élevant à 3 980 milliards de Francs congolais (CDF), soit environ 1,3 milliard USD en se basant sur un taux budgétaire moyen de 2.954,4 CDF pour un dollar américain.

Ce montant reflète une progression de 20,8 % par rapport aux revenus enregistrés lors de l’exercice budgétaire précédent.

Pour 2024, les prévisions initiales concernant la TVA étaient établies à 3 295 milliards de Francs congolais (CDF). Cependant, à mi-parcours, les recettes collectées avaient déjà atteint 1 780 milliards de CDF, surpassant de 108,1 % les projections établies sur une base linéaire.

Une amélioration significative des méthodes de recouvrement ainsi qu’un renforcement de la discipline fiscale pourraient expliquer ces grandes espérances.

La Direction générale des Impôts (DGI) a introduit des réformes destinées à moderniser la gestion de la TVA et à élargir l’assiette fiscale. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a régulièrement rappelé que ces mesures font partie d’une stratégie globale visant à accroître les revenus de l’État et à réduire la dépendance de la RDC aux recettes provenant des ressources minières.

Des initiatives sont également en cours pour numériser les processus fiscaux, dans le but d’optimiser la collecte et de limiter les pertes.

Selon des analystes, l’accroissement des recettes fiscales est un levier crucial pour favoriser le développement économique et financer des infrastructures indispensables à la population.

Marge de progression importante

Néanmoins, malgré ces avancées, le pays doit encore relever certains défis. Comparée à d’autres nations africaines, la RDC a une marge de progression importante en matière de mobilisation des ressources fiscales.

Les autorités reconnaissent que pour garantir une augmentation durable des recettes, des réformes structurelles approfondies et un fort engagement politique sont nécessaires.
Source : Zoom-Eco

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