Vodacom et Orange ont annoncé, mardi 14 janvier, leur association en coentreprise pour construire et exploiter des stations de base mobiles alimentées à l’énergie solaire dans les zones mal desservies de la RDC.
Ce partenariat « inédit en Afrique », mettra en place des stations de base mobiles alimentées à l’énergie solaire pour desservir des régions isolées et faiblement peuplées. Avec cet investissement, les deux entreprises « aspirent à fournir une couverture réseau à 19 millions de personnes, tout en favorisant l’accès aux services financiers et de télécommunications mobiles. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire la fracture numérique et à promouvoir une croissance économique inclusive », indique le communiqué, consulté par Mining and Business.
Les deux sociétés se sont engagées à construire conjointement jusqu’à 2 000 nouvelles stations de base solaires sur une période de six ans, utilisant les technologies 2G et 4G.
« Ce partenariat avec Orange, qui s’inscrit dans le prolongement de notre engagement envers un avenir meilleur, marque une étape clé dans notre engagement à connecter les régions mal desservies de la RDC » a déclaré Shameel Joosub, PDG de Vodacom Group, dont la société se targue de compter plus de 210 millions de clients en Afrique.
« Accélérer l’accès à la connectivité pour tous »
L’accord débute avec un engagement initial de 1 000 sites, après quoi Orange et Vodacom pourraient étendre le projet avec 1 000 tours supplémentaires.
Jérôme Hénique, Directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient estime que cette « collaboration avec Vodacom à travers le partage des infrastructures passives et actives est la meilleure approche pour tenir nos promesses : accélérer l’accès à la connectivité pour tous, y compris dans les zones rurales, tout en limitant notre impact environnemental ».
La finalisation de cette coentreprise reste soumise à l’approbation des autorités administratives, règlementaires et de la concurrence.
Avec une première station de base prévue pour fonctionner cette année, Orange et Vodacom partageront les équipements actifs et passifs appartenant à la coentreprise, en tant que locataires principaux pour une durée initiale de 20 ans. La coentreprise offrira également son infrastructure passive à tout opérateur de réseau mobile intéressé, lorsque cela sera techniquement possible, afin d’accroître l’utilisation et de promouvoir une plus grande diversité d’options pour la population.
Le taux de pénétration de l’internet mobile en RDC est actuellement de 32,3 %. Les deux sociétés se félicitent que ce projet s’aligne sur le Plan National du Numérique Horizon 2025, lancé en 2019, qui vise à stimuler la croissance économique, améliorer les services publics et réduire les inégalités d’accès aux technologies numériques, « en plus de favoriser l’inclusion numérique, l’initiative devrait générer des emplois et contribuer à une augmentation du PIB national ».
M&B