Un pic « historique » de 3,1 millions de tonnes de cuivre exportées a été atteint en 2024. Le rapport de statistiques minières, publié lundi 10 mars par le ministère des Mines indique que « c’est pour la première fois dans l’histoire minière du pays que le seuil de trois (3) millions de tonnes soit franchi, marquant une augmentation annuelle d’environ 13% ».
Cette performance historique est portée par les grandes mines du pays, précise le ministère de tutelle. Le groupe chinois CMOC, qui exploite Teke Fungurume et Kisantu, a vu sa production « bondir » de 55% pour atteindre 65 000 tonnes en 2024.
Ivanhoe Mines, qui exploite la mine de Kamoa Kakula, a atteint les 437 000 tonnes de production, une hausse de 12% comparée à 2023.
Croissance en perspective
La hausse pourrait se poursuivre en 2025. Selon S&P Global Commodity Insights, la demande mondiale de cuivre devrait croître de 3,7 % en 2025, tandis que le cabinet britannique CRU Group anticipe une augmentation de +8 % de la production congolaise.
Avec ces perspectives, la RDC pourrait consolider son statut de deuxième producteur mondial de cuivre, un rang acquis en 2023 après avoir dépassé le Pérou, dont la production a reculé à 2,73 millions de tonnes (-0,7 % sur un an).
Les autorités congolaises estiment que le prix du cuivre de Kamoa Kakula reste inférieur sur le marché, entrainant des manques à gagner pour la RDC.
M&B