Avec plus de trois décennies dans le secteur bancaire, Marie Gabrielle Opese incarne un parcours d’excellence et de résilience. De ses débuts à Citibank Congo jusqu’à la direction générale de Standard Bank RDC, elle a su gravir les échelons avec rigueur, intégrité et vision stratégique. Aujourd’hui, à la tête de l’une des principales institutions financières du pays, elle est également présidente de l’Association Congolaise des Banques et porte la voix de la profession à l’échelle régionale. Dans cet entretien, elle revient sur son parcours, partage sa lecture de l’environnement macroéconomique, décrypte les réformes en cours et dévoile les leviers qu’elle juge essentiels pour un développement inclusif de la République Démocratique du Congo.
Marie Gabrielle, je crois que vous avez une belle trajectoire dans le secteur bancaire. Pouvez-vous brièvement nous retracer votre parcours ?
Cela fera 30 ans que j’évolue dans le secteur bancaire. J’ai débuté ma carrière comme jeune banquière à Citibank Congo. Ma première affectation était préposée aux opérations en devises étrangères, au paiement et l’envoi à l’encaissement des chèques étrangers dans des banques internationales. Ce rôle m’a permis de me familiariser avec le service à la clientèle ainsi que comprendre la compensation et le dénouement des transactions avec les banques internationales. Ensuite, j’ai été transférée au service clientèle. Ce poste m’a offert une perspective différente, plus orientée vers la relation client et la compréhension des besoins de clients ainsi que des exigences de la banque pour la mise en relation. J’ai ensuite évolué dans le domaine commercial en tant qu’analyste, en support aux secteurs publics, des entreprises multinationales et ambassades, avant de devenir gestionnaire de comptes senior pour ces secteurs. Puis, mon parcours m’a conduite à explorer d’autres responsabilités en back-office, où j’ai été responsable de la direction du crédit, et ensuite de la conformité.
Une belle formation à la Citi, donc ?
Oui, cela a été un parcours très enrichissant. J’ai eu l’opportunité d’apprendre les rouages de la banque auprès des ainés et grâce aux formations offertes par Citibank dans le domaine des opérations, dans le commercial, l’analyse et l’administration du risque de crédit, la conformité ou même les relations publiques. Cela m’a permis de développer une vision globale de la banque et de l’importance de la conformité réglementaire ainsi que la gouvernance dans le secteur bancaire. Mon expérience de 13 ans au sein de Citibank a été une véritable école.
En 2008, j’ai saisi l’opportunité qui s’offrait avec l’arrivée d’Ecobank sur le marché. Ils cherchaient un directeur pour l’audit, la conformité et le contrôle interne, et j’ai décidé de relever ce défi, car cela m’offrait l’opportunité de travailler dans un environnement régional tout en appliquant les compétences acquises.
Et la Standard Bank ?
Un an plus tard, j’ai rejoint Standard Bank RDC, où j’ai pris en charge la gestion des risques, en supervisant les risques opérationnels, les risques de crédit, les risques juridiques et la conformité. En plus de ces responsabilités, j’ai assuré la fonction de secrétaire générale où j’ai géré les aspects liés à la gouvernance et à la gestion des comités de gouvernance et du conseil d’administration. Cela fait maintenant 16 ans que je fais partie de Standard Bank, où j’ai été nommée d’abord Directrice Générale Adjointe, et, par la suite, Directrice Générale il y a deux ans.
J’ai eu la faveur d’évoluer dans des environnements stimulants, et cette évolution m’a permis de jouer un rôle clé dans la stratégie des entreprises. Ce parcours m’a permis de m’impliquer dans des projets de grande envergure et de contribuer au développement de la banque.
Vous avez aussi des responsabilités au sein de l’ACB ?
En effet, il y a un an, mes pairs du secteur bancaire m’ont fait l’honneur de m’élire à la présidence de l’Association Congolaise des Banques (ACB). C’est une ASBL qui regroupe l’ensemble des banques commerciales agréées par la Banque Centrale du Congo. C’est une responsabilité importante que j’assume avec détermination et sens du devoir.
Depuis l’année dernière également, j’ai l’honneur de présider l’Association des Banques Commerciales des pays de la SADC. La présidence de cette organisation régionale étant tournante, elle est actuellement assurée par l’Association Congolaise des Banques pour une période de deux ans. Ces fonctions me permettent de porter la voix du secteur bancaire congolais, tant sur le plan national que régional, et de contribuer à la promotion d’un environnement financier plus stable, inclusif et performant.
Quelles sont les valeurs personnelles qui, à travers vos différents rôles, vous paraissent les plus importantes ?
Les valeurs qui me semblent les plus importantes au quotidien sont avant tout l’intégrité et la discipline. L’intégrité est, selon moi, la valeur fondamentale. On ne peut pas construire une carrière solide et durable dans ce secteur sans une honnêteté irréprochable, sans se fixer des principes stricts et sans être capable de se remettre en question. Il est essentiel de respecter ses engagements et de toujours se comporter avec transparence, peu importe la situation.
La discipline vient ensuite comme un complément indispensable à l’intégrité. Elle me permet de rester fidèle à mes objectifs et à mes promesses. Lorsqu’on s’engage envers un client ou une équipe, il est crucial de revenir vers eux, que la réponse soit positive ou négative. Cela montre que l’on prend nos engagements au sérieux et que l’on respecte les autres autant que soi-même. Ces deux valeurs – intégrité et discipline – m’accompagnent dans chacune de mes actions et décisions professionnelles.
Passons maintenant à la vision macroéconomique et aux perspectives pour l’ACB. Quel regard portez-vous actuellement sur le climat économique ?
En ce qui concerne le climat économique actuel en RDC, je pense qu’il y a des signes encourageants. L’analyse des indicateurs macroéconomiques révèle que des progrès notables ont été réalisés, notamment en ce qui concerne les réserves de change, le taux d’inflation, la progression des recettes de l’État, ou la croissance du PIB ; cela témoigne d’une résilience de notre économie malgré les défis mondiaux.
L’industrie extractive reste le principal moteur de cette croissance. Les investissements massifs des entreprises minières pour augmenter leur capacité de production jouent un rôle clé. Les analyses des experts démontrent qu’en 2025, l’industrie extractive devrait contribuer à hauteur de 30% au budget national, ce qui est un apport substantiel à l’économie du pays.
Et les réformes en cours ?
Concernant les réformes, la Banque centrale a pris des mesures importantes afin de renforcer la gouvernance et la stabilité du secteur financier. Au cours des années passées, plusieurs changements réglementaires ont été apportés, dont la révision de la loi bancaire qui régit les établissements de crédit. Ces réformes visent à améliorer la supervision du secteur financier et à en renforcer la solidité.
Cependant, un des changements les plus significatifs reste l’exigence concernant le nombre minimum d’actionnaires pour chacune des banques, qui devrait être mis en œuvre d’ici 2026. Cette réforme présente un véritable défi pour de nombreuses banques, car elle pourrait être difficile à appliquer dans l’environnement actuel. Les banques devront trouver de nouveaux actionnaires, ce qui n’est pas une sinécure, notamment en raison des exigences strictes en matière de diligence et de l’impact potentiel sur la structure du capital des institutions financières.
En résumé, même si des progrès importants ont été réalisés et que la tendance est globalement positive, il reste des défis importants à surmonter, en particulier au niveau des réformes réglementaires et de leur mise en œuvre. Il sera essentiel de continuer à surveiller ces évolutions pour s’assurer qu’elles ne freinent pas la dynamique de croissance que nous avons observée jusqu’ici.
Soyons clairs, que pensent la majorité des banques de cette nouvelle exigence ?
La majorité des banques en RDC expriment des préoccupations concernant cette nouvelle exigence. La loi impose cette règle exigeant que chaque banque commerciale ait au minimum quatre actionnaires distincts, une règle qui crée des difficultés importantes pour les établissements bancaires existants.
Actuellement, de nombreuses banques fonctionnent avec un ou deux actionnaires principaux. Ce sont souvent des groupes financiers africains ou internationaux, dont la réputation, l’expertise, les pratiques de gouvernance et la solidité financière ne sont pas remises en cause.
Prenons l’hypothèse selon laquelle les 15 banques commerciales agréées par la Banque Centrale du Congo, nécessiteraient, chacune, l’ajout de trois nouveaux actionnaires afin de répondre aux exigences de la loi. Il faudrait donc trouver 45 nouveaux actionnaires distincts, dont les profils et les apports en capitaux correspondraient aux exigences règlementaires locales ainsi qu’aux standards du système financier international. Cette tâche s’avère pratiquement irréalisable dans le contexte économique actuel, où l’accès à de nouveaux investisseurs reste limité.
De plus, devenir actionnaire d’une banque requiert un processus rigoureux de due diligence, notamment pour vérifier l’origine de l’apport en capital, ce qui rend cette exigence encore plus complexe.
Vous évoquez là de réels défis. Pourquoi la Banque centrale ne prépare-t-elle pas mieux ce type de réforme pour éviter des mesures aussi brutales ?
C’est une excellente question, et effectivement, cette situation soulève des préoccupations majeures parmi les banques commerciales opérant en RDC. En tant qu’Association Congolaise des Banques, nous aimerions voir la Banque centrale du Congo organiser des consultations régulières avec les principales parties prenantes du secteur bancaire, y compris les banques commerciales, les institutions financières, et les experts du secteur. Ces consultations permettraient d’avoir un retour d’expérience, de mieux comprendre les défis pratiques que ces réformes pourraient engendrer, et d’ajuster les propositions avant leur adoption.
Des études d’impact sur le secteur bancaire, à court, moyen et long terme, aideraient à prendre des décisions éclairées. Celles-ci pourraient inclure des évaluations de la stabilité financière, de la rentabilité des banques, du cadre réglementaire afin de déterminer l’attractivité du secteur financier en RDC vis-à-vis de nouveaux investisseurs.
Et concernant la loi bancaire ?
La loi bancaire, ayant déjà été promulguée, nous avons suggéré à la Banque centrale du Congo, dans le cadre de la définition des mesures d’accompagnement de cette loi, en tenant compte de ses prérogatives réglementaires, de revoir à la baisse, le seuil minimum fixé pour chaque nouvel actionnaire, de 15% à un taux à convenir de commun accord. Mais également l’adoption d’un phasage progressif des réformes. Cela pourrait consister en une mise en conformité étalée sur plusieurs années avec des ajustements graduels afin de permettre aux banques de se conformer aux nouvelles exigences sur l’actionnariat, de manière plus réaliste et adaptée à notre contexte. Cette approche graduelle avait été adoptée par la Banque Centrale du Congo il y a quelques années, afin d’amener les banques commerciales en RDC à se conformer au seuil du capital minimum de cinquante millions de dollars américains.
Au-delà de cette loi, quels sont les leviers prioritaires pour favoriser un développement économique inclusif, au niveau macroéconomique ?
Je n’ai pas la prétention de connaitre « la » réponse au problème du développement économique inclusif de notre pays. Toutefois, tout en saluant la croissance économique, la stabilité et la résilience affichée par notre pays ainsi que les réalisations palpables du gouvernement de Mme Suminwa Tuluka, sous la conduite de son Excellence Mr le Président de la République, je pense toutefois que certains leviers macroéconomiques devraient être considérés comme prioritaires, en particulier du point de vue du secteur bancaire.
Il est essentiel, pour les opérateurs économiques, de pouvoir compter sur la stabilité et la prévisibilité du cadre réglementaire, d’un point de vue juridique et fiscal. Les changements fréquents de lois ou leur interprétation imprévisible nuisent à la confiance des investisseurs, rendent complexe la planification à long terme et ralentissent les investissements. L’exemple récent d’une réinterprétation fiscale sur les revenus générés sur les avoirs détenus auprès des comptes correspondants à l’étranger par les banques commerciales illustre bien ce problème.
Un mécanisme de stimulation à l’investissement serait également essentiel. En parlant du faible taux de bancarisation en RDC, les banques apprécieraient également de bénéficier d’incitations fiscales ciblées, de subventions ou de partenariats publics-privés afin de leur permettre de fournir des services bancaires dans les zones reculées et marginalisées. En effet, les coûts d’exploitation y sont élevés et la rentabilité incertaine, du fait de l’absence d’infrastructures et de tissus économique viable.
Nous aimerions également voir le respect et la valorisation des entreprises formelles. Les entreprises qui opèrent dans le respect du cadre légal devraient être perçues comme des partenaires à encourager, et non comme des cibles pour la maximisation des recettes, les contrôles excessifs et répétitifs ou la pression fiscale. Ce manque de reconnaissance crée un déséquilibre et n’encourage pas les acteurs du secteur informel à se transformer et sortir de l’ombre et ainsi permettre d’élargir l’assiette fiscale.
Enfin, je pense également que le développement d’une politique sociale, adaptée aux besoins de notre pays, pourrait également favoriser la croissance économique, notamment, au travers d’investissements dans l’éducation, les formations professionnelles, l’établissement des coopératives, la promotion de l’entrepreneuriat et l’accès au financement, le développement des infrastructures, tels que le transport, l’énergie et les technologies de l’information, ainsi que les services publics, santé et eau potable. Tout cela est essentiel pour améliorer la qualité de vie et soutenir le développement économique inclusif.
À mon humble avis, la mise en œuvre effective de toutes ces politiques gouvernementales permettra un développement économique inclusif et cohérent qui ne se limitera pas à des effets de surface sans transformation profonde.
Quels sont les accomplissements dont vous êtes le plus fier depuis votre nomination comme DG ?
Depuis mon arrivée à la tête de Standard Bank RDC, plusieurs réalisations majeures me rendent particulièrement fière, à la fois sur le plan de la performance financière et de l’impact économique ainsi que sur le plan du capital humain.
Nous avons atteint un taux de rentabilité supérieur à 35% de manière constante, année après année. Cette performance est le fruit du travail collectif d’une équipe soudée et compétente, notamment en ce qui concerne la relation client, des produits adaptés au besoin de nos clients, la gestion optimale de la trésorerie et l’efficacité opérationnelle. C’est un vrai tournant, surtout après plusieurs années où la banque était en recul sur certains segments.
Il est vrai que, dans le passé, une décision stratégique difficile, mais essentielle avait été prise, de recentrer nos activités sur la clientèle corporate, abandonnant progressivement les segments retail et PME. Ce repositionnement nous a permis de nous focaliser sur les multinationales, les grandes entreprises locales, le secteur public, et les chaînes de valeur stratégiques de l’économie congolaise. Ce recentrage a permis une meilleure efficacité opérationnelle, une offre de produits plus adaptée et une expérience client renforcée et personnalisée.
Nous avons également mis en œuvre une gestion rigoureuse des coûts, ce qui a permis à la banque de rester agile et rentable tout en continuant à investir dans les domaines clés. Cette discipline financière a été un facteur de résilience et de croissance.
D’autres sujets de fierté sont notre rôle majeur dans le financement de projets structurants, tels que le soutien massif au secteur minier avec plusieurs centaines de millions de dollars de financements. On peut citer aussi un accompagnement significatif d’acteurs clés dans les télécommunications, la participation à une syndication inédite pour compenser le manque à gagner du gouvernement envers le secteur pétrolier (une première pour Standard Bank en RDC) ainsi que l’accompagnement des chaînes de valeur. En effet, nous supportons l’écosystème économique, en particulier dans les secteurs stratégiques, tels que la logistique, l’énergie, la consommation, et, bien sûr, l’industrie extractive. Nos financements sont pensés pour répondre précisément aux besoins de nos clients, en tenant compte de leurs cycles d’exploitation et de leurs contrats de fourniture.
En résumé, ma plus grande fierté réside dans notre impact concret sur l’économie congolaise, en mettant la performance financière au service du développement, avec rigueur et une grande proximité client. C’est cette capacité à conjuguer excellence opérationnelle et responsabilité économique qui fait la richesse de notre parcours collectif.
Pouvez-vous nous expliquer ce que sont le China Desk et le Mining Desk ?
Notre China Desk est une sorte de pont stratégique entre la RDC et la Chine. En effet, Standard Bank RDC bénéficie d’un atout différenciateur majeur grâce à une expertise locale profonde combinée à une présence internationale forte. Le China Desk, basé à Pékin, est au cœur de notre stratégie d’accompagnement des entreprises chinoises opérant en République Démocratique du Congo, notamment dans le secteur minier, des infrastructures, de l’énergie et de la logistique.
Comme vous le savez, les relations économiques entre la Chine et la RDC sont devenues un axe de coopération prioritaire. La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial de la RDC, un investisseur clé dans les mines, les infrastructures routières, et énergétiques, un acteur incontournable dans le développement de zones industrielles et de projets structurants.
Le China Desk joue donc un rôle clé dans un partenariat bilatéral structurant et permet de faciliter les échanges financiers et commerciaux, d’offrir un accès direct aux décideurs au sein des grands groupes chinois. Il facilite aussi les relations d’affaires en tenant compte des enjeux culturels et linguistiques, et soutien la mise en œuvre de financements complexes et stratégiques. Il est donc un levier de croissance pour nous.
De plus, grâce à notre partenariat stratégique avec ICBC (Industrial and Commercial Bank of China), l’une des plus grandes banques commerciales du monde, nous bénéficions d’une coopération directe et renforcée pour soutenir les entreprises chinoises en RDC. Ce partenariat nous permet d’accompagner les entreprises chinoises désireuses de s’engager dans des projets à long terme en République Démocratique du Congo. Nous pouvons ainsi mobiliser des ressources financières importantes, faciliter les transactions et encourager les investissements dans les secteurs clés du pays.
La DRC Mining Week approche. Pouvez-vous nous parler plus en détail du Mining Desk ?
Le Mining Desk du Groupe Standard Bank est une équipe spécialisée dans le secteur minier. Cette équipe se concentre sur le financement et le conseil des entreprises opérant dans l’industrie minière, particulièrement en Afrique et dans d’autres régions stratégiques. En tant qu’acteur majeur dans le financement des projets d’envergure en RDC, cette unité a pour mission de soutenir les entreprises du secteur minier dans leurs projets d’expansion, de développement et de transformation.
Notre Mining Desk fournit un accompagnement stratégique, incluant des conseils sur les aspects financiers, réglementaires, ainsi que des recommandations sur la gestion des risques.
De plus, une des principales fonctions du Mining Desk est de structurer des solutions de financement durables et responsables pour les projets miniers, qu’ils soient en phase d’exploration, de construction ou d’exploitation. Il s’agit de financements en dette, en equity ou des solutions hybrides, y compris des partenariats avec d’autres institutions financières internationales.
Comme vous le savez, l’industrie minière comporte des risques particuliers liés aux fluctuations des prix des matières premières, aux exigences environnementales, ainsi qu’aux risques géopolitiques et opérationnels. Le Mining Desk aide à évaluer ces risques et à proposer des stratégies pour les atténuer.
C’est ainsi qu’à travers notre Mining Desk, nous établissons des partenariats avec divers acteurs de la chaîne de valeur minière, allant de grandes multinationales jusqu’aux entreprises locales. Notre objectif est de favoriser la croissance et le développement durable du secteur minier en République Démocratique du Congo, car notre pays est un des plus grands producteurs mondiaux de cuivre, de cobalt et d’or. À ce titre, le Mining Desk de Standard Bank joue un rôle crucial dans le financement et l’accompagnement stratégique du secteur minier de notre pays. Grâce à son expertise sectorielle et ses relations internationales, il constitue un levier essentiel pour la réussite et la pérennité des projets miniers en RDC.
À l’occasion des 20 ans de la DRC Mining Week, pourriez-vous nous décrire votre partenariat avec cet événement ?
Standard Bank RDC est particulièrement fière d’avoir été partenaire de la DRC Mining Week depuis sa toute première édition. À une époque où peu encore croyaient au potentiel de cet événement, nous avons fait le choix stratégique de nous engager à leurs côtés, convaincus de la pertinence de cette plateforme pour le secteur minier congolais.
Nous sommes honorés d’être restés, année après année, un lead sponsor, témoignant de notre confiance et de notre attachement à cette initiative. Aujourd’hui, la DRC Mining Week s’est imposée comme un rendez-vous incontournable. Elle réunit l’ensemble des parties prenantes du secteur : institutions, régulateurs, opérateurs miniers, fournisseurs, et partenaires financiers pour un dialogue ouvert, le partage d’expertise, le réseautage et la construction de solutions communes face aux défis du secteur.
Nous saluons chaleureusement l’engagement de l’équipe organisatrice pour ces deux décennies de professionnalisme, de résilience et de contribution au développement de la RDC. C’est avec le même enthousiasme que nous poursuivons ce partenariat tourné vers l’avenir, pour une industrie minière toujours plus responsable, inclusive et durable.