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Cobalt : l’interdiction d’exportation prolongée pour revigorer le prix

La RDC a prolongé de trois mois supplémentaires l’interdiction temporaire des exportations de cobalt, a annoncé l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), le 21 juin, poursuivant ainsi ses efforts pour réguler l’excédent sur le marché mondial.

Premier producteur mondial de cobalt, la RDC fournit environ 75 % de l’approvisionnement mondial du cobalt. Une première interdiction de quatre mois, en vigueur depuis le 22 février, avait été décrétée alors que la production augmentait et que les prix s’effondraient, en grande partie en raison de la montée en puissance du groupe chinois CMOC sur deux grands sites miniers du pays.

Effet de levier sur le marché

La prolongation est motivée par le « maintien d’un niveau élevé des stocks sur le marché », a précisé le président de l’ARECOMS Patrick Luabeya.

L’interdiction initiale avait été mise en place après que les prix de référence du cobalt ont chuté à leur niveau le plus bas niveau depuis 21 ans. Depuis, les prix ont bondi de près de 60 %, tandis que ceux de l’hydroxyde de cobalt, principal produit exporté par la RDC, ont doublé.

Le gouvernement du président Félix Tshisekedi envisage également des mesures à plus long terme, telles que l’instauration de quotas d’exportation, pour soutenir les prix et favoriser la transformation locale.

ARECOMS annoncera avant la fin de cette prolongation si la suspension sera « modifiée, prolongée ou levée », précise le communiqué.
M&B avec Bloomberg

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