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Économie : le FMI débloque 262 millions USD pour la RDC

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, vendredi 4 juillet, le décaissement de 262 millions de dollars au profit de la RDC, dans le cadre de son accord de facilité élargie de crédit. Ce soutien financier vise à renforcer les réserves internationales du pays et à lui offrir des marges budgétaires dans un contexte de pressions croissantes, accentuées par l’escalade du conflit dans l’Est.

« L’économie de la RDC a fait preuve de résilience dans un environnement difficile, malgré l’intensification du conflit armé à l’Est du pays, qui a exercé de fortes contraintes sur le budget », a souligné le conseil d’administration du FMI dans un communiqué.

Cette décision intervient à l’issue de la première revue de l’accord triennal conclu en 2021 entre Kinshasa et le FMI, qui prévoit un soutien financier total de 3 milliards de dollars, conditionné à la mise en œuvre de réformes structurelles.

« Dans un contexte de conflit, il est vital de garantir la stabilité macroéconomique. Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pour cibler les besoins les plus pressants, y compris les dépenses de sécurité exceptionnelles et les investissements publics prioritaires pour la résilience économique et sociale », a déclaré René Tapsoba, le représentant résident du FMI à Kinshasa.

M. Tapsoba a insisté sur la nécessité d’une gouvernance rigoureuse de ces ressources, souligne par Radio Okapi.

La RDC suivie « de près »

Le FMI relève cependant des retards dans la mobilisation des recettes intérieures et dans l’efficacité des dépenses publiques, deux maillons essentiels de la stratégie de redressement. Si le gouvernement congolais a présenté des mesures correctives, leur exécution devra être suivie de près, a averti l’institution.

Dans un pays où l’inflation reste élevée et les tensions géopolitiques menacent la stabilité macroéconomique, l’appui du FMI apparaît comme un levier critique pour maintenir le cap de la consolidation budgétaire et éviter un effondrement de la trajectoire de développement.

À moyen terme, la poursuite des décaissements dépendra de la capacité de Kinshasa à tenir ses engagements. Le prochain rendez-vous avec le FMI s’annonce déterminant.

M&B avec Radio Okapi

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