Le gouvernement de RDC a signé, le 4 juillet, un contrat avec un consortium composé de la société sud-coréenne Korea Engineering Consultants Corporation (KECC) et de l’entreprise congolaise Masco Énergies pour la remise à niveau du tronçon ferroviaire Kisangani-Ubundu, long de 115 kilomètres, dans la province de la Tshopo (Nord-Est).
Les travaux, dont le lancement est prévu à la mi-juillet, devraient durer 36 mois, a précisé le ministère des Transports. Le projet s’inscrit dans un vaste plan national de modernisation du réseau ferroviaire, censé désenclaver des régions stratégiques, notamment au Nord-Est et au Sud-Est du pays.
Construit en 1904, le tronçon Kisangani-Ubundu, qui relie la ville fluviale au reste du pays, est à l’arrêt depuis 2019 pour le transport de passagers, en raison de l’état critique des infrastructures et du matériel roulant. Selon Alubu Shabani, directeur intérimaire de la SNCC à Kisangani, seules deux locomotives sur quatre sont encore fonctionnelles, les autres ayant été vandalisées puis démantelées.
Réseau ferroviaire sous-performant
Cette remise à niveau intervient dans la foulée de plusieurs protocoles d’accord pour la modernisation d’autres corridors ferroviaires majeurs, comme Kindu-Kalemie et Kinshasa-Matadi, ce dernier reliant la capitale au principal port maritime du pays.
Le réseau ferroviaire congolais, long d’environ 5 000 kilomètres, est majoritairement hérité de l’époque coloniale et reste largement sous-performant, notamment en matière de transport de passagers. Il est aujourd’hui principalement exploité pour l’acheminement minier, dans un pays où les infrastructures routières restent prédominantes.
Basée à Séoul, la KECC est un bureau d’études techniques fondé par le gouvernement sud-coréen en 1965. Elle revendique l’exécution de projets majeurs dans les domaines du génie civil, de l’architecture et des transports, notamment des ports et ponts, selon des détails sur son site web.
M&B avec Agence Ecofin