51 !
Les stratèges et planificateurs du gouvernement disposaient de 51 semaines pour organiser la réunion des gouverneurs à Kolwezi. 51 autres semaines… Et pourtant, ils ont choisi la même que celle de la DRC Mining Week.
Au-delà de l’amateurisme, cette décision en dit long sur le peu de considération accordée aux investisseurs de l’écosystème du secteur minier. Comment peut-on autoproclamer Lubumbashi « capitale mondiale du cuivre et des énergies renouvelables », tout en snobant le plus gros évènement économique du Congo à 280 km ? Pourquoi sponsoriser cette plateforme stratégique de dialogue public-privé… sans les représentants du secteur public ?
Les organisateurs du KBM, d’Expo Béton ou de la DRC Mining Week prennent des risques – financiers, logistiques, politiques – pour faire rayonner le Congo. Ils méritent un soutien systématique et sans faille des autorités.
Heureusement, deux ministres – et non des moindres – ont répondu présents. La Première ministre, quant à elle, a fait un passage express le samedi matin quand la Semaine minière était censée être terminée.
Dans ce numéro de Mining & Business, nous revenons sur les temps forts de cette semaine minière en donnant la parole à plusieurs acteurs de premier plan passés par notre studio :
Arlette Mboyo Ruthana, DG d’Akili Consulting, militante d’un dialogue permanent entre public et privé, le ministre Louis Watum, les ambassadeurs de la Belgique et de la France, le conseiller Jean-Marie Kanda, Éric Monga, Vice-Président de la FEC et Denis Lecouturier, DG du Conseil Congolais de la Batterie.
Bonne lecture,
Olivier Delafoy