KoBold Metals décroche sept certificats de recherche minière digitalisés

Le Cadastre minier congolais (CAMI) a remis, sept certificats de recherche digitalisés à la société américaine Kobold Metals. Il s’agit d’une concrétisation d’un partenariat qui vise à attirer des investissements américains dans le secteur minier en RDC.
La cérémonie s’est tenue à Kinshasa en présence du ministre des Mines, Louis Watum Kabamba. Selon le ministre de tutelle, l’initiative doit promouvoir une exploitation responsable et créatrice de richesses, fondée sur la bonne gouvernance.

Concentration « sur le lithium »
Le directeur général de Kobold Metals en RDC, Benjamin Katabuka, a annoncé des investissements de plusieurs dizaines de millions de dollars, dont une partie déjà versée pour l’obtention des titres miniers. L’entreprise promet d’accroître l’emploi local, de former la main-d’œuvre congolaise, d’assurer une rémunération équitable et de financer des infrastructures pour les communautés.
« Nos efforts d’exploration sur l’ensemble des sept nouveaux permis seront concentrés sur le lithium », a déclaré un responsable de l’entreprise à Reuters.

IA et terres rares
Selon les données publiées sur le site du registre minier du pays, quatre des permis sont situés dans le territoire de Manono, dans la province du Tanganyika, tandis que trois autres se trouvent dans le territoire de Malemba Nkulu, dans la province du Haut-Lomami. Les licences autorisent l’exploration d’une douzaine de minerais, dont le lithium, le coltan et les terres rares.
KoBold Metals entend aussi utiliser l’intelligence artificielle pour ses activités d’exploration et investir dans la numérisation des données géologiques nationales, en partenariat avec le Service géologique et le CAMI. L’entreprise est également engagée dans le développement du projet de roche dure de Manono, dans la province du Tanganyika.

En avril 2025, le Président Félix Tshisekedi avait reçu à Kinshasa le directeur général de KoBold Metals, Kurt House, pour discuter des propositions de KoBold visant à « numériser les données géoscientifiques, explorer le territoire congolais à la recherche de gisements encore non découverts, et développer des mines de classe mondiale ».
M&B avec Actualité.cd