Un investissement de 1,08 milliard de dollars a été annoncé, le 24 octobre, par le géant minier chinois CMOC, pour l’extension de sa mine de cuivre KFM (Kisanfu Mining). Le CMOC vise une augmentation d’environ 100 000 tonnes de production chaque année.
Selon le communiqué de l’entreprise, la deuxième phase du projet KFM sera lancée en 2027, après que la première phase a atteint sa pleine capacité en 2023.
L’annonce de l’investissement intervient en plein risque de pénurie sur le marché mondiale du cuivre, en raison de perturbations dans plusieurs mines à travers le monde. L’un des projets les plus importants, celui de Grasberg de l’américain Freeport en Indonésie, a été suspendu.
CMOC détient 71,25 % de KFM via sa filiale basée à Hong Kong et exploite également la mine Tenke Fungurume. Ces deux sites sont stratégiques pour l’approvisionnement mondial en cuivre et cobalt, des métaux essentiels à la transition énergétique.
Le groupe a indiqué que l’expansion de KFM « renforcera sa position sur le marché mondial », tout en soulignant les risques liés à la volatilité des prix et à l’incertitude politique et économique en RDC.
M&B avec Reuters

