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Interview avec Nuno Chavez-Frota de Lobito Atlantic Railway, speaker à la Conférence Minière de l’Angola. AIMC

Présent à la Conférence Minière de l’Angola, Nuno Chavez-Frota, directeur juridique de Lobito Atlantic Railway, détaille la stratégie de cette entreprise clé du corridor de Lobito. Avec des projets d’investissement ambitieux et une vision résolument africaine, LAR entend transformer la logistique régionale et stimuler les échanges entre l’Angola et la RDC.

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs en quelques mots ?

J’ai 20 ans de carrière à l’international en tant qu’avocat, enregistré en Angola, au Portugal et en Angleterre. J’ai rejoint Lobito Atlantic Railways, il y a un an et demi en tant que directeur juridique et de la conformité de l’entreprise.

Pouvez-vous nous expliquer la vision de Lobito Atlantic Railway (LAR) ?

Comme entreprise de logistique, notre fonction est une fonction commerciale.

Ce qui veut dire que notre intention est d’avoir les moyens techniques pour faire face à la demande qui va croître. Nous espérons donc avoir plus d’équipement pour augmenter les cycles de transport de toutes les commodities.

Nous sommes en ce moment en train de discuter un financement avec des Américains dans le but d’investir sur la ligne ferroviaire en Angola et en RDC.

Nous avons donc une vision de développement durable sans perdre de vue que LAR reste une entreprise commerciale.

Vous avez assisté à l’Angola Mining Week. Qu’en avez-vous retenu ?

C’est une réussite ! L’intérêt pour nous, Lobito Atlantic Railway, c’est de donner informations pertinentes sur notre travail. Lobito Atlantic Railway est une entreprise qui fait la différence pour nos clients miniers, mais aussi pour les entreprises régionales. Pour résumer, ce grand projet régional africain pour les prochaines 30 années se devait d’être présent à la conférence de Luanda.

Y a-t-il réellement un potentiel d’échanges entre ces deux pays frontaliers ?

Cette ligne de chemin de fer peut effectivement transformer le commerce régional. Des opportunités sont déjà là : il n’y a pas assez de stockage à la frontière, par exemple. Des investissements peuvent être pensés à travers des Joint Ventures angolais et congolais. Des importations pour le Congo peuvent être facilitées par notre concession de chemin de fer.

Donc, on se revoit à l’Angolan International Mining Conference de 2026 ?

Oui, les Congolais ont intérêt à découvrir les opportunités de l’Angola.

Et aussi pour montrer que le Congo est ouvert à des partenariats, à des échanges commerciaux, qu’il y a des investissements qui peuvent être faits par des entrepreneurs angolais au Congo et vice versa. C’est ce genre d’événement qui est important pour les deux nations pour augmenter les échanges commerciaux. Et donc effectivement, c’est tout à l’intérêt de tout le monde qu’il y ait beaucoup plus de Congolais pour l’AIMC 2026

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