La situation des finances publiques congolaises reste marquée par un déséquilibre significatif. À fin novembre 2025, la balance des opérations financières de l’État affichait un déficit cumulé de 4 110,6 milliards de francs congolais (CDF), selon les données de la Banque centrale du Congo (BCC).
Sur la période, les recettes publiques se sont élevées à 26 342,1 milliards CDF, tandis que les dépenses ont atteint 30 452,8 milliards CDF, creusant l’écart budgétaire.
Recettes hebdomadaires en léger retrait
Pour la seule semaine clôturée au 18 décembre, les recettes de l’État ont totalisé 1 528,7 milliards CDF (environ 694 millions de dollars au taux indicatif de 2 200 CDF pour un dollar), d’après le dernier tableau de suivi de la BCC, relayé par le média économique Deskeco.
Les régies financières ont assuré l’essentiel de cette mobilisation, avec 1 238,6 milliards CDF collectés.
Trois régies au cœur des recettes. La Direction générale des impôts (DGI) a mobilisé 751,3 milliards CDF à travers les impôts directs et indirects ; la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a généré 385,6 milliards CDF, principalement via les droits de douane et d’accises ; la Direction générale des recettes administratives, domaniales et de participations (DGRAD) a contribué à hauteur de 101,7 milliards CDF.
Domination de la masse salariale
Sur la même période hebdomadaire, les dépenses de l’État se sont élevées à 1 579,0 milliards CDF, dépassant légèrement les recettes.
La rémunération des agents et fonctionnaires de l’État constitue le principal poste de dépenses, avec 559,2 milliards CDF. Les frais de fonctionnement des institutions ont absorbé 357,9 milliards CDF, tandis que les rétrocessions aux entités bénéficiaires se sont chiffrées à 120,9 milliards CDF.
M&B avec Deskeco
