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Bilan Semaine Française : délibérément B2B

Bilan d’ensemble très positif pour le rendez-vous business organisé par la Chambre de commerce franco-congolaise du 12 au 15 juin dernier à l’Hôtel Pullman de Kinshasa, et dont M&B était partenaire médias. Entre montée en puissance du caractère B2B de l’événement, un public plus corporate que les années précédentes et une journée « start-up » très high level, cette édition est à l’évidence l’une des plus réussies. Analyse.
La Chambre de Commerce et d’Industrie franco-congolaise a, cette année encore, montré son dynamisme – et, accessoirement, les appétits de la France en RDC – lors de cette très belle sixième édition de sa Semaine française. Pas moins de 5000 visiteurs, 10 conférences et ateliers (pour 25 intervenants conférenciers) et 50 stands d’exposition on en effet offert une belle vitrine de la vivacité des échanges entre la France et la RDC. Le défi étant, comme l’a souligné Ambroise Tshiyoyo, Président de la CCIFC, lors de son discours d’ouverture, de créer des partenariats gagnant-gagnant censés donner « la chance à l’industrie française de se donner un nouveau souffle et, d’autre part, de permettre à l’économie congolaise de devenir compétitive par l’appropriation de nouvelles technologies et l’installation de la chaine de valeur ». Le ton était donc donné. 

Pour le coup, le fil rouge thématique de la dizaine de conférences de haute facture, à savoir, « Diversification et transformation : un nouvel élan économique », s’est quelque peu transformé en plaidoyer pour un écosystème congolais où tout reste à faire, jouissant de formidables atouts, et où tout entrepreneur français averti aurait intérêt à investir. Déjà entendu, me direz-vous ? Peut-être, mais il ne faut jamais oublier que la pédagogie par la répétition fonctionne et que, finalement, c’est plutôt vrai ! 

Plus sérieusement, faire un bilan de ces trois jours sans évoquer la présence de Grégory Clémente serait un non sens. Le DG de Proparco, bras armé de la coopération bilatérale de la France pesant plusieurs milliards d’euros, était en effet présent et s’est particulièrement impliqué en B2B. D’après une source proche de l’organisation, sa visite en RDC l’aurait d’ailleurs convaincu d’ouvrir une antenne sous-régionale à Kinshasa très rapidement.    

On aura également noté la nette montée en puissance au niveau de la qualité des stands, dans le secteur santé par exemple, et au niveau du public, beaucoup plus constitué de décideurs que de curieux, ainsi que l’incroyable participation des start-up à la journée qui leur était consacrée, et la multitude de projets recensés à cette occasion. A refaire l’an prochain ! 

On se souvient que l’événement avait choisi de quitter l’Institut français l’an dernier au profit du Pullman afin de renforcer le côté B2B, aux dépends du caractère festif et grand public. Cette seconde édition version corporate a définitivement acté ce choix.  Deux petits bémols néanmoins sur cet aspect. En effet, l’application B2B était réservée aux seuls exposants alors qu’il aurait été bien plus pertinent qu’elle puisse mettre exposants et investisseurs extérieurs en relation, et aucun espace business n’avait été prévu. A revoir l’an prochain. 

Côté festif, et presque rituellement, le Jazz Kiff Festival s’était comme à l’accoutumée pacsé avec l’événement, malgré le « chacun chez soi » qui prévaut depuis deux ans. Innovation cette année pour casser ce petit couac au sein du vieux couple, le Festival a ouvert le bal au Pullman en offrant un moment superbe. 

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