Les grévistes protestent également contre le licenciement, «abusif» selon Numsa, de 56 employés entre mai 2018 et mai 2019.
La direction de la mine a indiqué mercredi avoir suspendu la personne soupçonnée de harcèlement sexuel en attendant les conclusions d’une enquête indépendante. Mais elle ne compte pas réintégrer les 56 mineurs. Ils ont été licenciés pour des raisons disciplinaires au terme d’une procédure «neutre et juste», a expliqué à l’AFP le directeur de Lanxess, Ben Marais.
Depuis le début de leur mouvement le 19 juin, les grévistes ont accès à de l’eau potable mais n’ont reçu qu’une seule fois de la nourriture et «une dizaine ont été hospitalisés», selon Phakamile Hlubi-Majola de Numsa. La direction de la mine, fermée depuis le début de la grève, s’est défendue en expliquant proposer de la nourriture à la surface. Des boissons énergétiques ont également été offertes mardi aux grévistes qui les ont refusées, selon Ben Marais.
Source : Le Figaro avec AFP