Menu
in

Entretien avec Els Buysens de Polytra

EB Le caractère unique de POLYTRA réside dans notre orientation client. Nous leur offrons des solutions sur mesure. Nous avons une richesse d’expertise et d’expérience dans tous nos bureaux .

Els Buysens a étudié la gestion de la communication à Courtrai en Flandre Occidentale et plus tard les sciences de l’information à l’Université de Louvain (Belgique). Elle a commencé sa carrière dans le domaine hôtelier, a été Assistant strategic manager dans une agence de publicité, puis Chef de produit d’une société de produits d’entretien. Aujourd’hui elle est Copperbelt manager de Polytra à Lubumbashi.

M&B Vous êtes revenue à Lubumbashi pour diriger POLYTRA Katanga après y avoir travaillé entre 2001 et 2009. Quelles évolutions observez-vous dans votre secteur d’activités ?

EB Je suis venue en RDC en janvier 2001 pour faire le suivi les contrats de fret de POLYTRA avec GFI : CMSK (le concentrateur de Kipushi) et STL (Société de Traitement du Terril de Lubumbashi). A cette époque, il n’y avait quasiment pas d’autres opérations minières que celles du Groupe Forrest. Quinze ans plus tard, la situation est tout à fait différente : il y a de nombreux opérateurs locaux et internationaux dans le secteur minier tout comme dans le fret.

M&B Quelle est la place de POLYTRA dans le secteur des transports et transits en RDC et sur le continent africain ?

EB Le caractère unique de POLYTRA réside dans notre orientation client. Nous leur offrons des solutions sur mesure. Nous avons une richesse d’expertise et d’expérience dans tous nos bureaux . Le CEO et propriétaire de notre entreprise suit les opérations de très près. Nous sommes très flexibles et capables d’adapter continuellement nos opérations aux exigences de nos clients et à des circonstances toujours changeantes. C’est ce qui fait que POLYTRA est différent.

M&B Comment voyez-vous l’avenir de votre société et celui du secteur des transports ?

EB Transports et logistique seront toujours un défi sur ce continent. Il est extrêmement important de rester innovateur et de développer sans cesse des solutions alternatives. C’est ce qui constitue la force de POLYTRA, donc oui, comme on dit en Anglais « we’re here to stay » !

M&B Quel est votre plus grand souhait pour l’avenir de la femme en RDC ?

EB Quand j’ai quitté la Belgique en 2001, je me demandais comment les gens réagiraient à mon égard, une femme travaillant en Afrique Centrale dans le secteur des  mines et des transports. Mais je me suis rendue compte très vite que ce n’était pas un problème. Sur les sites miniers, dans les négociations avec les chemins de fer, dans les relations avec nos clients ou les autorités publiques, personne n’a fait des problèmes parce que je suis une femme. Ce n’est pas le cas partout dans le monde. Bravo, Congo ! Entretemps, de nombreuses femmes sont actives dans tous les secteurs de l’activité humaine et donc mon souhait le plus profond est que cette évolution continue. Mais il faut plus d’investissements dans le secteur de l’éducation, c’est essentiel pour y parvenir.

Quitter la version mobile