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Centre Bumi

Maman Thérèse : La réussite de notre travail se trouve dans l’impalpable. Quand nous arrivons à soigner les blessures psychologiques d’un enfant et à lui rendre sa dignité, nous avons réussi.

MBM En quoi consistent les activités du Centre BUMI ?

Maman Thérèse : Cela fait plus de 30 ans que mon époux et moi-même sommes engagés dans le social à travers l’Association BUMI, à Lubumbashi. C’est par l’assistance médicale aux plus démunis que nous avons débuté. Puis nous avons commencé à accueillir des enfants vivant dans la rue. Aujourd’hui, avec l’appui de nos partenaires, BUMI prend en charge près de 120 enfants orphelins ou abandonnés, et scolarise plus de 1000 enfants défavorisés. Il y a près de 2 ans, ma fille Sarah est revenue nous assister et assurer ainsi la pérennité de notre action.

 MBM Quelles sont vos principales réalisations ?

Maman Thérèse : La réussite de notre travail se trouve dans l’impalpable. Quand nous arrivons à soigner les blessures psychologiques d’un enfant et à lui rendre sa dignité, nous avons réussi. La réinsertion familiale est aussi au cœur de notre travail. Au fil des années, nous avons réintégré des milliers d’enfants dans leurs familles. Bien sûr il y a des échecs, mais il y a aussi de belles histoires.

Sarah : Je pense que BUMI peut être fier de son évolution malgré les faibles moyens dont nous disposons. Aujourd’hui, en plus du centre d’accueil historique à Kamalondo, nous avons également un village d’enfants, deux écoles primaires et secondaire et un site de formation agro-pastorale.

MBM Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Sarah : Nous allons continuer à nous structurer et à nous professionnaliser pour une meilleure prise en charge des enfants. Mais nous souhaitons également revenir aux fondamentaux : l’assistance aux enfants vivant dans la rue.

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