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En RDC, à quand une énergie durable accessible à tous ?

Bénéficiant d’un soutien du PNUD, la RD Congo conçoit un programme d’accès pour tous à l’énergie durable.
Bénéficiant d’un soutien du PNUD, la RD Congo conçoit un programme d’accès pour tous à l’énergie durable.

La République Démocratique du Congo mettra bientôt en place un programme d’accès à une énergie durable pour tous à l’horizon 2030. Le programme vise à terme, l’électrification de 76 000 villages isolés du pays avec une énergie à coût raisonnable.

Ce programme a été préparé en collaboration avec le Programme des nations Unis pour le Développement (PNUD) et la Banque africaine de développement (BAD) qui appuieront la mobilisation des partenaires techniques et financiers.

Dans ce cadre, le PNUD a aidé au financement du premier atlas des énergies renouvelables mis en place par la RDC. Il a également mis en place un programme de promotion des centrales hydroélectriques de petite capacité visant à faire du pays un incubateur de compétences spécialisées dans ce type d’énergie en Afrique.

La production de cuivre dans la République Démocratique du Congo, le principal producteur africain de métal rouge, devrait chuter cette année pour deux raisons : des problèmes de fournitures de courant et des baisses de production pour contrecarrer la chute des cours du cuivre. La Chambre des Mines prévoit que la production en 2015 devrait connaître une baisse de 5,3%, la production reculant de 1,037 million de tonnes à 984.000 tonnes. La SNEL rencontre de nombreux problèmes de production, notamment au Katanga où de gros projets miniers sont repoussés pour cause de manque d’électricité. Les coupures récurrentes deviennent pénibles pour la population en particulier pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un groupe électrogène.

État des lieux

Cependant, les MW devraient petit à petit rejoindre le réseau et donc mathématiquement réduire les délestages. Selon le DG d’AEMI qui travaille à la réhabilitation des turbines de plusieurs barrages, dans les 24 mois à venir, la situation devrait s’améliorer.

Quels sont les prévisions et les projets?

Sur Inga II, 4 alternateurs de 178 MW vont être remis en service, par d’Alstom Hydro et AEMI. Le budget total de ce projet est de 1.7 milliard de $ (1.2 milliard financés par la Banque Mondiale et 500 millions par Glencore). Au total, 712 MW supplémentaires devraient être produits sur ce barrage.

Au Katanga, sur la centrale hydroélectrique de Koni, après la remise en service d’un alternateur de 13 MW en 2014, un autre alternateur de 13 MW sera prêt fin 2015. Début 2016, 2 alternateurs de 12 MW sur la Centrale hydroélectrique de Mwadingusha produiront à nouveau. La centrale de N’Seke, où 2 alternateurs  devraient être remis en service en 2016 sur un financement de TFM

Une réhabilitation complète des centrales hydroélectriques de Mwadingusha, Koni et Nzilo I  est prévue, et c’est le Minier Ivanhoe qui finance ce projet.  Ce projet de 250 millions de $ devrait démarrer en 2016 et être finalisé en 2019. Il permettra de produire au total 221 MW. Sur ces 221 MW, 200 MW seront destinés au minier.

Au total environ 65 MW additionnels  sont donc prévus sur le court terme et environ 780 MW additionnels dans le moyen terme.

 

Source : Agence Ecofin

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