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Inga : la construction du plus grand barrage au monde en RDC pourrait démarrer au cours des prochains mois

Le plus grand barrage au monde, dont le lancement de la construction est prévu au cours des prochains mois, pourrait générer de l’électricité en moins de cinq ans.
Le plus grand barrage au monde, dont le lancement de la construction est prévu au cours des prochains mois, pourrait générer de l’électricité en moins de cinq ans.

Le projet Inga 3, qui représente la première phase du mégaprojet d’une valeur de 14 milliards de dollars, s’étendra sur un chenal du vaste fleuve Congo, au niveau des barrages d’Inga. Il comprend un grand barrage et une centrale hydroélectrique de 4 800 MW. Les phases subséquentes, qui se montent à un coût total d’environ 100 milliards de dollars, pourraient ensuite s’étendre sur l’ensemble du fleuve Congo, le deuxième plus volumineux au monde. Il est prévu que le barrage disposera d’une capacité de génération d’électricité de près de 40 000 MW — soit pratiquement deux fois plus que le barrage des Trois-Gorges en Chine, ou l’équivalent de 20 grandes centrales nucléaires. On prévoit que le projet Inga 3 résoudra les problèmes énergétiques en RDC et qu’il permettra au pays d’exporter de l’électricité : en 2013 et en 2014, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale ont approuvé des subventions d’un montant total de 141 millions de dollars destinés à financer les préparatifs du projet de 14 milliards de dollars. Le gouvernement congolais s’emploie actuellement à accélérer les travaux de construction afin d’honorer un contrat juridiquement contraignant qu’il a signé avec le gouvernement d’Afrique du Sud, qui prévoit la fourniture de 2 500 MW d’électricité provenant du projet Inga 3 d’ici 2021. Il est prévu que le gouvernement choisira un consortium de deux des plus grands constructeurs de barrage en Chine d’ici au mois d’août, et il espère démarrer la construction d’ici novembre 2016.
D’après l’ONG International Rivers basée à Washington, il est possible que ce projet, qui a été longtemps retardé et dont les bailleurs déclarent qu’il pourrait fournir environ 40 % de l’électricité de l’Afrique, soit en infraction avec le droit national et les directives internationales portant sur le développement de mégabarrages. Selon les critiques, 35 000 personnes pourraient devoir être relocalisées au cours de la phase 1, et 25 000 personnes de plus par la suite, et le barrage pourrait détruire l’écosystème, car il est susceptible d’avoir de graves répercussions sur l’approvisionnement en poissons provenant du fleuve.

Source : The Guardian

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