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Zambie : la société publique d’électricité Zesco devrait bientôt finaliser un emprunt international de 122 millions de dollars

Zesco, l’entreprise publique qui produit et fournit près de 80% de l’énergie électrique en Zambie, devrait bientôt finaliser son emprunt international de 122 millions $ pour une maturité de 7 ans, a-t-on appris de sources crédibles proches du marché international des capitaux.
Zesco, l’entreprise publique qui produit et fournit près de 80% de l’énergie électrique en Zambie, devrait bientôt finaliser son emprunt international de 122 millions $ pour une maturité de 7 ans, a-t-on appris de sources crédibles proches du marché international des capitaux.

L’opération avait été lancée depuis octobre 2015, mais il semble que les procédures administratives aient plombé son aboutissement plus tôt. On ignore encore le taux qui a été servi par les investisseurs, dans un contexte marqué par l’envolée des taux des obligations africaines.

Outre les défis économiques que connaissent les pays émergents et frontières, la Zambie présente son propre profil de risque. Le pays dont les revenus en devises proviennent principalement du cuivre, est impacté par la baisse des prix mondiaux de cette matière première. A côté de cela, la monnaie locale, le kwacha, a perdu près de 50% de sa valeur en 2015.

Dans ces conditions, les obligations souveraines de la Zambie, dont l’une arrive à maturité en 2027, ont vu leurs taux augmenter, passant de 10,25% en novembre 2015 à près de 15,25% à la fin du mois de janvier 2016. Les arguments vont donc bon train sur le taux servi par  Zesco. Certains pensent que le coût de cet emprunt sera indexé sur celui du pays. D’autres, par contre, estiment que les taux offerts dans le cadre des emprunts bancaires, ne présentent pas les mêmes caractéristiques que ceux des émissions obligataires internationales.

Bien que l’initiative soit partiellement garantie par l’Agence américaine de développement international (USAID), il semblerait que les prêteurs occidentaux n’y aient pas montré suffisamment d’intérêt, contraignant Zesco à offrir un taux élevé. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle utilise ce processus pour mobiliser des ressources financières. Pour le développement de son réseau de transport, elle avait emprunté 163 millions $ en 2014 auprès de la Nordea Bank et du sud-africain Standard Bank.

Source : Agence Ecofin – Idriss Linge

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