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Noël Mabuma, CEO Congo Equipment

Noël MABUMA : Je m’appelle Noël MABUMA, j’ai intégré Congo Equipment le 1er juin 2020. Ma carrière, commencée en 1995, est essentiellement

M&B : Bonjour Monsieur. Pourriez-vous vous présenter ?

Noël MABUMA : Je m’appelle Noël MABUMA, j’ai intégré Congo Equipment le 1er juin 2020. Ma carrière, commencée en 1995, est essentiellement panafricaine. J’ai eu la chance d’évoluer dans une dizaine de pays d’Afrique, notamment les deux Congo, le Cameroun, la Mauritanie, la Guinée, la Côte d’Ivoire et jusqu’à récemment le Kenya. Si je devais me résumer, j’ai 25 ans de carrière, 13 ans dans le milieu de l’équipement, que ce soit avec Caterpillar dans le passé ou avec d’autres marques, et 12 ans dans le domaine de l’automobile et du poids lourd.

Parlez-nous de cet outil de production dans lequel Congo Equipment a investi il y a moins d’un an. Que vat-il apporter, et comment va-t-il vous différencier de vos concurrents ?

Effectivement, Congo Equipment a investi près de 40 millions dollars dans ce formidable outil de travail. Ces installations sont de classe mondiale avec notamment un CRC, notre outil de rebuilt de tous les composants. L’objectif de Caterpillar et de Congo Equipment est d’avoir des installations supportant nos activités vente et surtout après-vente. Nos clients étant d’un côté des compagnies internationales et de l’autre, tous les acteurs locaux. 

Quelle est la vision de Caterpillar à moyen terme en RDC ?

La vision à moyen terme, avec des plans d’action précis, est vraiment d’amener un service de qualité internationale à nos clients. Il faudra le faire de manière différenciée selon la nature de nos clients. Nous devons ainsi muter en apportant des services adaptés aux besoins spécifiques de chaque client. À titre d’exemple, nous sommes en train de développer toute une équipe au sein de Congo Equipment pour répondre spécifiquement aux besoins de nos clients chinois. Bien évidemment, l’objectif est de nous adresser à la totalité de notre clientèle ; les acteurs majeurs dans le secteur minier, mais aussi les plus petits acteurs, en leur apportant à tous un service irréprochable.

Pourriez-vous en quelques mots décrire les services que vous offrez sur cette plate-forme ?

En ce qui concerne l’Équipement, nous proposons la vente (avec contrat de service) ou la location. En dehors du matériel, il y a l’énergie qui est l’un de nos axes de développement, avec la fourniture en vente ou en location de groupes électrogènes, et des centrales d’énergie ainsi que de systèmes de pompages pour les mines.

Parlez-nous des ateliers de maintenance et de réparation

Oui, absolument. C’est une des raisons de notre investissement pour servir les clients. C’est vraiment l’après-vente qui nécessite ces investissements. Que ce soit le CRC, l’atelier ou notre magasin qui contient des milliers de références de pièces de rechange.

Vous êtes capables de construire des solutions énergie pour une mine ? 

Absolument. Ce sont des projets gérés à part entière avec des project managers dédiés. Les solutions proposées peuvent évoluer vers des propositions hybrides diesel/ solaire. 

Que sera la Mine dans deux ans ou cinq ans ?

D’une manière très concrète, les produits que nous sommes en train de développer sont liés à la technologie. Par exemple, la gestion de la flotte à distance, comme vous avez pu le constater ! Actuellement, nous avons un client avec qui nous sommes en phase des tests, et pour lequel nous gérons toute la flotte à distance. Cela va de la géolocalisation, au suivi de la productivité, au monitoring de l’opérateur. Cet outil est extrêmement puissant en ce qui concerne la détection préventive des pannes. C’est vraiment un axe de développement stratégique sachant que demain, la suite logique serait que les camions opèrent de manière totalement autonome. 

Vraiment ? On pourra avoir les camions autonomes en RDC? Dans combien de temps ?

Tout dépend de l’évolution de la technologie et du développement de la 5G. Dès que la 5G sera développée, ça sera clairement quelque chose que nous pourrons envisager.

Interview réalisée par Mining & Business Magazine le 28 août 2020

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