Avec une croissance constante et soutenue de ses dépôts (+27 %par rapport à 2017), de ses crédits (+59,5 %) et de son total bilan(+25 %), RAWBANK, en 2018, confirme sa place de leader et sa volonté de « Voir grand pour le Congo ».
M&B. Pouvez-vous vous présenter ?
Arnaud Coupé. Je suis Directeur Régional Zone sud de Rawbank depuis 3 mois. J’ai obtenu mon master en management international à l’ICHEC (Brussels Management School) en 2008. J’ai commencé mon parcours professionnel dans le département d’audit financier pendant 3 ans chez PwC (PricewaterhouseCoopers). J’ai ensuite intégré AB-InBev (Anheuser-Busch InBev), leader mondial dans le secteur brassicole, où j’ai exercé durant 8 ans différents rôles tant commerciaux que managériaux. Lors de mon arrivée à Rawbank, il y a 15 mois, j’ai d’abord occupé le poste de CIB (Corporate Institutional Banking) Manager. C’est-à-dire la gestion des grands comptes ainsi que des institutions. Cette fonction m’a permis de découvrir les industries minières ainsi que leurs sous-traitants, mais également le secteur alimentaire et pétrolier.
Quelles sont vos premières impressions du pays ?
La République Démocratique du Congo est une expérience nouvelle et très enrichissante pour moi. On m’a raconté énormément de choses très positives sur ce pays et je dois dire que je suis conquis, tant sur le plan professionnel que personnel. J’ai reçu un accueil très chaleureux de la part de nombreuses personnes que je tiens à remercier du fond du cœur.
Quel est le plus de Rawbank ?
Selon moi, ce qui fait la force de Rawbank c’est le service qu’elle apporte à ses clients. Nous mettons réellement toute notre expertise en œuvre pour satisfaire nos clients et leur trouver des solutions sur mesures. Pour atteindre notre objectif, nous innovons chaque jour afin d’avoir une longueur d’avance pour mieux répondre aux besoins et challenges de demain.
Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Il y a deux données à intégrer à l’avenir… Premièrement, la DIGITALISATION. Il faut savoir qu’en République Démocratique du Congo, le taux de bancarisation est pour l’instant inférieur à 10 % de la population. Par contre, le taux de possession de smartphones et donc la capacité de se connecter à internet est lui beaucoup plus important. La digitalisation nous permettra de créer un trait d’union entre ces personnes connectées, mais non bancarisées et nous. Deuxièmement, L’ADAPTATION. Nous sommes dans un monde qui change et donc dans un marché qui change et cette évolution est très rapide. À titre d’exemple, le marché de Kinshasa est différent de celui de Lubumbashi. Pour cela, il nous faut continuellement adapter notre modèle aux besoins spécifiques des clients, mais également aux règles de conformité au niveau local, national et international. Cette adaptation est cruciale dans l’intérêt non seulement de la banque et de ses clients. Pour finir, nous avons un rôle important à jouer envers le pays. De nombreuses initiatives sociales et d’aide au développement sont mises en place par notre intermédiaire. Rawbank aspire à rester un acteur central au sein de l’économie nationale pour prendre les décisions les plus stratégiques possible dans le souci de toujours protéger son avenir, mais également celui de ses clients.
Pourriez-vous nous expliquer à quel rythme vos agents changent de poste ?
Cela dépend vraiment de la situation et des besoins du moment, mais on essaye de créer des conditions de mutation environ tous les deux ans. On met également en place de nombreuses formations en interne afin de permettre à nos employés d’évoluer dans différentes fonctions ainsi que dans différentes villes et/ou provinces. Ils ont ainsi une meilleure vision de l’économie et des opportunités de carrière. La Rawbank a parallèlement toujours accordé une attention particulière aux femmes afin de leur permettre de jouer le rôle qui leur revient dans le développement du pays. Rawbank n’a que 18 ans et quand on voit le parcours et donc le travail qui a été accompli par ses équipes durant ces années cela inspire le respect.
Rawbank est très présente et impliquée depuis très longtemps au Katanga. Les miniers représentent un segment de business très important. N’est-ce pas aussi votre faiblesse ? Non, je ne le pense pas. Le business du Katanga est en effet très spécifique et c’est pour cette raison que Rawbank a poussé pour la régionalisation. Il faut savoir qu’aujourd’hui, la banque a plus de cent agences sur l’étendue du territoire national. Il était important d’avoir une réponse, un service et une connaissance technique adaptés à nos clients du Katanga. Ces dispositions sont accompagnées d’une fluidité des prises de décisions, en ligne avec les pouvoirs de délégations fixées par le siège. Aujourd’hui, l’ex-grand Katanga représente pour Rawbank une présence dans 3 provinces, 17 agences, 16 guichets avancés et plus de 670 collaborateurs. ■
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