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Les conditions ayant menées à la liberté provisoire de Vital Kamerhe

Les magistrats ont constaté que, l’état de santé du président de l’UNC s’est largement détérioré depuis le début de son incarcération et qu’il nécessite des soins appropriés, en dehors de la prison où il purgeait sa peine.

Des comptes-rendus réalisés lors de la détention de Vital Kamerhe l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi datés du 20, 21 et 24 avril 2020, du 18 décembre 2020, du 30 mars 2021, du 8 avril 2021 ainsi que du 27 octobre 2021 font état d’une « hypertrophie du rectum intraventriculaire et d’une insuffisance diastolique ». Renseigne Jeune Afrique.

Les magistrats ont constaté que, l’état de santé du président de l’UNC s’est largement détérioré depuis le début de son incarcération et qu’il nécessite des soins appropriés, en dehors de la prison où il purgeait sa peine, en attendant l’examen de son pourvoi en cassation.

Il est à préciser qu’avant qu’il obtienne sa remise en liberté provisoire, il lui a été posé plusieurs conditions notamment : Vital Kamerhe doit rester discret et ne peut se présenter aux ports, aéroports, gares et autres postes-frontières. Contraint à résider dans sa résidence de la Gombe, il n’est en effet autorisé à quitter Kinshasa qu’avec l’autorisation expresse et écrite du Procureur général près la Cour de cassation et pour une durée n’excédant pas trente jours.

La décision de la remise en liberté provisoire est motivée par la cour de cassation à cause de l’état de santé de Vital Kamerhe, en se basant sur ses rapports médicaux.

Bien avant qu’il soit notifié de sa liberté provisoire obtenue par maîtres Augustin Fataki wa Luhindi et Pulusi Eka Hugues, Vital Kamerhe a dû s’acquitter d’une caution de 500 000 dollars, nous confirment les sources judiciaires.

D’après les sources proches de l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, monsieur Kamerhe veut se rendre en Europe pour se soigner et se reposer. Cependant, il lui est aussi interdit de faire obstruction à la poursuite de l’instruction.

Pour rappel, cela fait exactement un an et demi après sa condamnation à vingt ans de prison pour corruption et détournement de fonds dans le cadre du procès des 100 jours, une peine réduite à treize ans en appel. Vital Kamerhe a bénéficié le 6 décembre de l’année en cours, d’une remise en liberté provisoire. Cette décision a été prise par la Cour de cassation au terme d’une bataille judiciaire menée par ses avocats, dont l’équipe a été légèrement remaniée.

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