Sur le marché international des matières premières, tous les voyants sont en orange. Subissant l’onde de choc du conflit russo-ukrainien, les prix flambent à des niveaux records sur tous les marchés européens et mondiaux.
Les prix du cuivre, de l’aluminium, du nickel et du zinc n’ont cessé de grimper ces sept derniers jours, depuis l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Pour le zinc, c’est une hausse de 10%, car ce métal atteint les 10 910 $ la tonne, soit une hausse de plus de 3 % qui est enregistré, à la bourse des métaux de Londres. Le nickel s’échange brièvement au-dessus de 30 000 $ la tonne pour la première fois depuis la crise économique de 2008. Selon les spécialistes, la situation ne devrait pas s’améliorer tant que durera la crise ukrainienne.
Des envolées historiques sur les marchés
Le prix de l’or a dépassé les 2.000 $ l’once, tandis que les bourses d’Asie dégringolaient. Hong Kong chute de 3,3%. Shanghai chute de 2% et Tokyo dérape de 2,9%. Une tonne d’aluminium est évaluée à 3 500 $ à la bourse des métaux de Londres, un autre record historique, l’aluminium dépendant directement de l’offre russe.
Parmi les autres matières premières touchées par cette flambée de prix, le baril de Brent de la mer du Nord a frôlé les 140 dollars dimanche vers minuit, le record absolu étant de 147,50 dollars atteint en juillet 2008, précise Lecho.be. Ailleurs, le Brent s’est envolé de 9,8%, à 129,66 $ le baril, tandis que le brut américain (West Texas Intermediate, WTI) grimpait de 9,01%, à 126,10 $. Ils ont tous deux atteint en séance leur plus haut niveau depuis juillet 2008 à respectivement 139,13 $ et 130,50 $.
M&B