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Accepté à ses 25 vœux Parcoursup, un migrant congolais obtient la mention très bien au Bac

Pour Jonathan, le futur s’écrira dès août prochain alors qu’il doit intégrer l’école d’ingénieur de l’Insa (Institut national des sciences appliquées).

©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Laurence Guilmo

Parmi ses excellents résultats, le jeune homme de 18 ans a obtenu 17 en philosophie et 20 au grand oral.

Vers un avenir qui s’annonce radieux. Début juin, Jonathan Kikanga, un lycéen brestois d’origine congolaise, avait suscité l’admiration générale en étant accepté à l’ensemble de ses choix sur Parcoursup, soit 25 vœux possibles pour l’étudiant. Un résultat d’autant plus remarquable que le jeune homme, qui n’avait pas été scolarisé entre la 6e et la 3e, était arrivé en France en 2019 sans réellement maîtriser la langue.

Comme le relate Ouest-France dans un nouvel article qui lui est dédié, le brillant élève fait partie des 86% de lycéens qui ont ce mardi obtenu leur baccalauréat. Diplômé de science et technique de l’ingénieur et développement durable (STI2D), il a également reçu la mention très bien.

Le quotidien local souligne que Jonathan était très stressé avant l’annonce des résultats, lui qui rêvait d’une mention.

“Au départ, je ne voulais pas aller au lycée pour voir mes notes. J’ai attendu d’être vraiment sûr de décrocher une mention”, raconte celui qui a obtenu 17 en philosophie et 20 au grand oral.

Des études sans bourse

Pour Jonathan, le futur s’écrira dès août prochain alors qu’il doit intégrer l’école d’ingénieur de l’Insa (Institut national des sciences appliquées). Cependant, l’étudiant ne bénéficiera pas d’aide du Crous et cherche plusieurs sources de financements, raconte encore Ouest-France.

A plus long terme, le jeune homme doit faire face à un second écueil, celui d’obtenir des papiers français plus de trois ans après son arrivée, lui qui par deux fois a dû justifier de sa situation de mineur isolé devant la justice. “Quand j’ai une baisse de moral, je me dis que je vais devoir quitter la France. Ça me pousse à bosser deux fois plus. Je n’ai pas le choix !”, assurait-il en juin dernier.

BFMTV

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