Après son discours à la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi s’est « entretenu » avec Paul Kagame. Dans son allocution, le chef de l’Etat avait dénoncé « l’agression » de la RDC par le Rwanda, qui « soutient » les rebelles du M23.
Les deux présidents répondaient à une invitation à déjeuner du président français Emmanuel Macron, mercredi 21 septembre. MM. Tshisekedi, Macron et Kagame ont « marqué leur préoccupation face à la recrudescence des violences dans l’est de la RDC », et ils ont indiqué « leur résolution à apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace portée par les groupes armés terroristes dans la région », selon un communiqué de l’Élysée.
Parmi les résolutions prises après l’entretien, un retrait « au plus vite le retrait du M23 de toutes les localités occupées et le retour des déplacés de guerre de ces localités à leur domicile », opération qui sera conjointement menée avec la Monusco, l’Union africaine et la force régionale de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est et de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
« Obtenir au plus vite le retrait du M23 de toutes les localités occupées (est) la phrase à retenir, l’engagement à tenir », a réagi sur Twitter Patrick Muyaya, ministre de l’Information et Porte-parole du gouvernement de la RDC.
La Présidence rwandaise a juste annoncé que « Le président Kagame a rencontré le président Emmanuel Macron de la France et le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo pour discuter de solutions à la situation sécuritaire dans l’est de la RDC ».
Plutôt mercredi, Paul Kagame avait déclaré que « le besoin urgent de trouver et de régler les causes profondes de l’instabilité dans l’est de la RDC ». Il affirmait que « blâmer les autres (le Rwanda) ne résout pas les problèmes », et que « ces défis ne sont pas insurmontables et des solutions peuvent être trouvées ».
Don Pablo