Entre fin mai et début juin, le Congo avait accusé Kigali d’être un soutien actif du groupe rebelle M23, lequel prétend défendre les intérêts des Tutsis contre les groupes armés de l’ethnie hutue. Le gouvernement rwandais s’était inscrit en faux et avait fermement démenti les accusations de la RDC.
Dans une note diffusée le 21 juin, Fitch Solutions tentait de mesurer les potentielles conséquences économiques de la crise qui oppose la RDC et le Rwanda depuis le début du mois de juin. Trois scénarios sont à l’étude.
Le premier, le plus probable (65 %), prévoit que les relations entre les deux pays restent « tendues » au cours des trimestres à venir, avec peu de risque qu’il ne provoque un conflit militaire à grande échelle, grâce à la médiation de la communauté internationale.
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