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Nicolas Kazadi élu meilleur ministre des Finances en Afrique par Financial Afrik

Le ministre des Finances de la RDC, Nicolas Kazadi, a reçu le prix du meilleur ministre africain des Finances de l’année 2022, à Lomé, au Togo, par le journal panafricain : « Financial Afrik », spécialisé dans les questions financières

Le ministre des Finances de la RDC, Nicolas Kazadi, a reçu le prix du meilleur ministre africain des Finances de l’année 2022, à Lomé, au Togo, par le journal panafricain : « Financial Afrik », spécialisé dans les questions financières, révèle un communiqué du ministère des Finances cité par l’Agence Congolaise de Presse (ACP).

« Les raisons pour lesquelles Nicolas KAZADI occupe la première place des ministres des finances africains sont connues de tous. Les recettes intérieures (fiscales et non fiscales) collectées en 2021 ont augmenté de 68% par rapport à 2020, les portant à 11,680 milliards FC, soit près de 6 milliards de dollars US contre 7,400 milliards CDF, en 2020 », révèle un communiqué du ministère des Finances reçu lundi par l’ACP.

Cette augmentation a eu un impact positif sur les finances publiques de la RDC : ” le vote de la loi de finances rectificative à la hausse en octobre 2021. Cette tendance s’est poursuivie en 2022 où les recettes ont atteint 16 700 milliards de CDF.

Signature de l’accord sur la facilité élargie de crédit

La source a également indiqué qu’après la signature de l’Accord de Facilité Elargie de Crédit (FEC) qui sous-tend le Programme économique du Gouvernement en juillet 2021, l’économie a fait preuve d’une forte résilience malgré les chocs (externes et internes) liés successivement au COVID-19, à la guerre en Ukraine et à l’agression armée à l’Est du pays par le Rwanda. Le niveau de croissance du PIB est resté positif et élevé, partant de 1,7% en 2020 (lorsque toutes les économies étaient en berne), pour atteindre 6,2% en 2021, 6,6% en 2022 et 6,3 prévus en 2023.

A l’actif du ministre des Finances, la source note également que les réserves internationales brutes ont dépassé le niveau initialement prévu dans le programme de la FEC pour atteindre 4,1 milliards de dollars à la mi-novembre 2022, soit 2,4 mois d’importations de couverture, contre 2,8 milliards de dollars à la fin de 2021 et 708,89 millions de dollars en 2020. La monnaie nationale est restée stable sur l’ensemble du marché des changes depuis 2021 dans un contexte de légère dépréciation de l’ordre de 1%. Mais le taux de change effectif entre 2021 et 2022 s’est apprécié de 10 et 14% respectivement en termes nominal et réel, ce qui démontre que l’économie nationale est compétitive.

Toutefois, la mobilisation des ressources intérieures a enregistré une surperformance de 3,16% du PIB à la fin du mois de novembre 2022.
La mobilisation des ressources extérieures depuis qu’il est aux Finances
En termes de projets extérieurs, plusieurs accords de dons et de prêts ont été signés avec des partenaires extérieurs : la Banque mondiale, l’Union européenne, l’Agence française de développement.

En matière d’appui budgétaire, en dehors des ressources pour les allocations de droits de tirage spéciaux, le gouvernement bénéficie depuis 2021 de deux appuis budgétaires de la Banque mondiale dans le cadre du soutien à la politique de gratuité de l’éducation de base et de l’appui de la Banque africaine de développement pour la résilience économique.

En ce qui concerne le soutien à la balance des paiements, grâce aux conclusions satisfaisantes de deux revues du programme FEC, le gouvernement a bénéficié d’environ 632,2 millions de dollars pour consolider le niveau des réserves de change à la BCC. Un quatrième décaissement est attendu d’ici mi-décembre 2022 dans le cadre de la conclusion satisfaisante de la troisième revue.

Environ 4,0 milliards de dollars de flux d’investissements directs étrangers

En termes de flux d’investissements directs étrangers, depuis la signature de l’Accord FEC, la RDC a enregistré environ 4,0 milliards USD de flux d’investissements directs étrangers, suite à diverses stratégies visant à promouvoir les opportunités d’investissement et l’image positive du pays malgré les difficultés sécuritaires à l’Est auxquelles le gouvernement est confronté.

Aussi, les différentes réformes mises en place par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, notamment avec la réduction ou la suppression de certaines taxes, ce qui donne aux investisseurs locaux et étrangers l’envie de croire aux mécanismes juridiques mis en place dans ce secteur.

Il convient également de souligner le caractère résilient de l’économie congolaise qui, après avoir subi les perturbations liées successivement à la pandémie Covid-19 et au conflit russo-ukrainien, a maintenu une bonne trajectoire de croissance.
La numérisation, souligne la source, a donné un élan remarquable, grâce au partenariat avec l’Agence française de développement, en automatisant la chaîne des revenus avec l’installation et l’utilisation de nouveaux logiciels.

Il s’agit, entre autres, d’ISYS-Régies entrées en vigueur en janvier 2021, qui permet la traçabilité des paiements effectués auprès des banques commerciales ; de LOGIRAD qui constitue une plateforme informatique pour la gestion intégrée des droits, taxes et redevances du Pouvoir Central et de la mise en place du progiciel de gestion intégrée (PGI) de l’impôt à la DGI.

Grâce à ces réformes, les recettes intérieures ont connu une augmentation nominale d’environ 65% en 2021. En 2022, le Gouvernement a dépassé les allocations budgétaires depuis le début de l’année.

ACP

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