Partenaire du gouvernement dans sa nouvelle stratégie d’exportation de matières premières, Primera Gold vit ses premières secousses en RDC. À Bukavu, l’entreprise est accusée d’être derrière un réseau de militaires qui ont perquisitionné un commerce d’or artisanal dans la ville, ce que Primera Gold réfute.
Début mai, l’entreprise émiratie a publié un communiqué pour rappeler « qu’elle est une entreprise du portefeuille de l’État à laquelle il a été confié la gestion du Centre Spécialisé d’Achat, de Commercialisation et d’Exportation de l’or issu de l’exploitation artisanale » dans la perspective « d’appuyer les efforts du Gouvernement visant à ramener dans le circuit officiel l’or de production artisanale qui a toujours échappé à la RDC du fait de la fraude entretenue pour l’intérêt des pays voisins ».
Elle dénonce une campagne « menée dans les réseaux sociaux et dans certains médias par de personnes de mauvaise intention, animées par la volonté manifeste de nuire à sa bonne réputation, chèrement acquise grâce à ses exportations » qui auraient atteint les 659kg entre janvier et avril 2023.
Lundi 1er mai, une perquisition a été menée aux établissements Namukaya dits Congo Com, une information confirmée par la Radio Maendeleo de Bukavu. L’opération, dans « une situation très tendue » selon une journaliste de Radio Okapi, a également conduit à la fouille systématique des bureaux de l’établissement et de la mise en garde à vue de quelques personnes, selon des témoignages, que M&B n’a pas été en mesure de recouper, publiés sur les réseaux sociaux.
M&B