Le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Congo (BCC) a plus que doublé son taux d’intérêt de référence, qui est passé de 11 % à 25 %, afin de mettre un terme à l’affaiblissement de la monnaie nationale.
Le franc congolais a perdu environ 21% de sa valeur par rapport au dollar depuis le début de l’année.
de l’année, selon les données compilées par Bloomberg.
Compte tenu de la persistance des pressions inflationnistes internes et externes, le comité de politique monétaire a de nouveau convenu de resserrer la politique monétaire”, a déclaré la banque dans un communiqué publié sur son site Internet mercredi. Le comité de politique monétaire a relevé son taux directeur de 200 points de base en juin.
*Chute libre du franc congolais*
Malgré les interventions répétées de la BCC et du
du gouvernement cette année, la valeur du franc congolais continue de chuter en raison des dépenses. Selon le Fonds monétaire international, les dépenses de sécurité et les dépenses préélectorales, associées à des recettes inférieures aux prévisions, ont exercé une pression sur le taux de change avec le dollar. Certains analystes ont aussi pointé du doigt les dépenses pour l’organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa.
*Intervention du ministère des Finances*
L’inflation a augmenté de 24,5 % au cours des 12 mois précédant le 22 juillet, selon le site web de la banque.
Le mois dernier, le gouvernement a également annoncé qu’il réduirait ses dépenses en espèces et encouragerait le paiement des impôts en francs plutôt qu’en dollars, afin d’enrayer la chute du franc.
Bien que le rythme de la dévaluation de la monnaie se soit ralenti durant la dernière quinzaine de juillet, l’incertitude concernant l’impact des conflits en cours dans l’est du Congo et de la guerre en Ukraine a incité le comité de politique monétaire à prendre de nouvelles mesures, a déclaré la banque dans un communiqué.
Les dépenses électorales continuent de pousser le franc congolais à un niveau historiquement bas. Le ministre des finances, Nicolas Kazadi, a dû intervenir pour stopper la dépréciation de la monnaie.
M&B avec Bloomberg