Le 15 septembre, Air France a communiqué une prolongation d’une semaine, jusqu’au 24 septembre inclus, de la suspension de ses vols à destination et en provenance du Mali et du Burkina Faso. Les vols vers le Niger restent suspendus « jusqu’à nouvel ordre ».
Un porte-parole de la compagnie a déclaré : « À la suite du coup d’État au Niger et en raison de la situation géopolitique dans la région du Sahel, Air France est amenée à ajuster son programme de vols vers et en provenance de Niamey (Niger), Bamako (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso) ». Il a ajouté, cité par Le Monde, que « la suspension des vols vers et depuis Bamako est prolongée jusqu’au 24 septembre inclus », de même que « la suspension des vols vers et depuis Ouagadougou », tandis que « la desserte de Niamey demeure suspendue jusqu’à nouvel ordre ». La compagnie suit de près l’évolution de la situation géopolitique des territoires desservis et survolés par ses avions en collaboration avec les autorités françaises, mettant en avant la sécurité de ses clients et de son personnel comme priorité absolue.
Air France avait déjà prolongé cette suspension à quatre reprises. En réaction, les autorités maliennes ont annulé l’autorisation d’Air France d’opérer des vols entre Paris et Bamako, indiquant un « manquement notoire » aux termes de son autorisation d’exploitation.
Air France, important opérateur de vols entre l’Europe et l’Afrique, avait interrompu le 7 août les vols vers Bamako (7 vols par semaine), Ouagadougou (5 vols par semaine) et Niamey (4 vols par semaine) suite à la fermeture de l’espace aérien du Niger, en raison du coup d’État survenu le 26 juillet. Cet espace aérien a été rouvert le 4 septembre et Air France a annoncé que ses avions reprendraient les vols au-dessus du territoire nigérien, sans toutefois rétablir la desserte de Niamey.
M&B
