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Les opérateurs économiques harcelés en RDC

« Les opérateurs économiques dénoncent une année record en contrôles fiscaux en 2023 »

Les opérateurs économiques en RDC sont exaspérés. Leur avis est unanime : l’année 2023 a été marquée par un nombre exceptionnel de contrôles fiscaux initiés par les différentes régies financières. Ce « harcèlement », objet de longues dénonciations, aurait atteint un niveau sans précédent l’an dernier, notamment en raison du coût élevé des élections, entièrement pris en charge par l’État congolais, estimé à près de 1 milliard de dollars.

La Fédération des entreprises du Congo (FEC), représentant le patronat congolais, a exprimé ses préoccupations dans une lettre adressée en fin d’année dernière au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. La FEC a spécifiquement sollicité la suspension des contrôles fiscaux pendant la période des fêtes, une pratique traditionnelle qui n’avait pas été respectée en 2022.

Le Premier ministre, Sama Lukonde, avait décidé de suspendre les contrôles fiscaux des entreprises, ainsi que les missions de recettes non fiscales et de contrôle économique, en réponse à cette demande. La suspension, d’une durée d’un mois, avait été annoncée dans une lettre de mi-décembre, mettant en vigueur le moratoire du 20 décembre 2023 au 31 janvier 2024 sur l’ensemble du territoire national. Pour « permettre aux opérateurs économiques de préparer leurs états financiers dans la sérénité ».

M&B

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