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Congo Copper Project grimpe dans le classement mondial des mines

La coentreprise Kamoa-Kakula d’Ivanhoe Mines Ltd. a produit près de 56 000 tonnes métriques de cuivre au cours du dernier trimestre de 2022, selon le rapport sur les résultats publié mardi par le mineur basé à Vancouver.

Une nouvelle exploitation du sous-sol congolais commence à grimper dans le classement mondial des mines de cuivre.

La coentreprise Kamoa-Kakula d’Ivanhoe Mines Ltd. a produit près de 56 000 tonnes métriques de cuivre au cours du dernier trimestre de 2022, selon le rapport sur les résultats publié mardi par le mineur basé à Vancouver.

C’est une production décente pour une mine qui n’a commencé ses opérations commerciales qu’en juillet, bien qu’encore loin derrière certains des puits géants du Chili, mais l’écart se réduit. Le taux de production annuel devrait dépasser les 450 000 tonnes lorsqu’une deuxième usine de traitement sera opérationnelle d’ici le deuxième trimestre de l’année prochaine. À ce niveau, le gisement à haute teneur commencerait à défier l’actif chilien le plus prisé de Codelco, El Teniente, ainsi que les plus grandes mines du Pérou.

Une troisième phase permettrait à Kamoa-Kakula d’atteindre environ 600 000 tonnes à la fin de 2024, ce qui en ferait la troisième plus grande mine de cuivre au monde.

Le fondateur d’Ivanhoé, Robert Friedland, envisage une augmentation ultérieure à 800 000 tonnes environ. Ce qui la placerait en deuxième position derrière la mine Escondida du groupe BHP au Chili, alors que la République Démocratique du Congo prend sa place une fois de plus parmi les poids lourds du cuivre pour alimenter une économie mondiale en pleine électrification.

Source : Bloomberg

M&B

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