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Trois chimpanzés enlevés près de Lubumbashi, les kidnappeurs exigent une rançon à six chiffres

Trois jeunes chimpanzés ont été enlevés dans le centre de Jeunes Animaux Confisqués au Katanga Congo (JACK), près de Lubumbashi, a annoncé l’organisation.

Trois jeunes chimpanzés ont été enlevés dans le centre de Jeunes Animaux Confisqués au Katanga Congo (JACK), près de Lubumbashi, a annoncé l’organisation. Jusqu’au dimanche 25 septembre, les trois animaux étaient en vie, d’après les dernières images envoyées aux responsables de JACK par les kidnappeurs. Le gang exige une somme de six chiffres pour rançon.

L’enlèvement des trois animaux : Hussein, Monga et César a eu lieu le 8 septembre. Depuis, les responsables de JACK ont reçu des « menaces sur la vie » et ont appris un « enlèvement planifié des enfants » de fondateur de JACK. Les ravisseurs ont exigé une rançon « conséquente » a confirmé M. Franck Chantereau, qui a créé le centre en 2006. « Cela mettrait tous les singes du monde en plus grand danger qu’ils ne le sont déjà », si JACK payait la rançon déclare-t-il, cité par The Times.

Dans une des vidéos, Monga, une femelle de cinq ans, a les bras attachés en l’air dans une pièce, tandis que Hussein et César, plus petits, s’efforcent de se cacher de leurs captifs. « Vous pouvez voir à quel point ils sont terrifiés » a-t-il écrit dans un tweet.

César, âgé d’environ deux ans, se trouvait au sanctuaire Jack depuis quelques semaines seulement, après avoir été sauvé d’un marché situé dans une région reculée du nord de la RDC. Depuis l’incident, les responsables de JACK ont décidé d’amener « les bébés restants chez nous pour dormir avec nous, parce que nous sommes tellement inquiets ».

Au Times, Florence Teneau, de la Fondation Brigitte Bardot, qui contribue au financement du sanctuaire Jack, a indiqué que « ces refuges reçoivent beaucoup d’aides et de fonds d’associations internationales, comme la nôtre, et les trafiquants en profitent, car les animaux deviennent d’autant plus précieux ».

Les acheteurs paient environ 10 000 £ pour un bébé chimpanzé, une espèce qui partage plus de 98 % de son ADN avec les humains. En prélever un à l’état sauvage implique de tuer l’ensemble de son groupe familial, qui compte jusqu’à une douzaine d’individus. L’Agence Nationale de Renseignement (ANR) a diligenté une enquête sur l’enlèvement des primates.

MB

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