Le salon de réflexion sur la construction et les infrastructures dénommé Expo béton a ouvert sa 6e édition mercredi à Kinshasa. En présence de Félix Tshisekedi, les organisateurs et panelistes ont insisté sur la nécessité de revisiter les piliers d’avenir pour la capitale congolaise.
Les réflexions entamées à la 5e édition sur le statut de Kinshasa comme province et pas seulement comme ville sont au cœur des discussions. Les participants réfléchissent sur la politique de modernisation de la capitale, notamment sur la question foncière et de l’urbanisation.
« Pour cette édition, nous réfléchissons sur les 5 piliers pour bâtir Kinshasa. Pilier par pilier, décryptage d’une manière assez approfondie pour que nous puissions proposer des résolutions pratiques à exécuter à court terme », a expliqué Phillipe Katumba, chargé de communication de l’Expo Beton.
M. Katumba a évoqué le pilier financier, parce que « tout ce qui sera préconisé comme politique visant à moderniser la ville de Kinshasa aura besoin de financement pour sa matérialisation ». Le secteur du transport est l’autre sujet de discussion, la mobilité dans la ville de Kinshasa posant des réguliers problèmes d’embouteillages. « Le programme prioritaire de réhabilitation des voiries de la ville de Kinshasa a été produit en 2002, il y a 20 ans. Le problème des bouchons se posent sur toute la ville », a expliqué le professeur Polycarpe Nkondi.
Jean Bamanisa, Président de l’organisation d’Expo-Beton, a attiré l’attention des décideurs sur le fait que d’ici 2050, Kinshasa sera l’une des villes les plus peuplées du monde. Il a sollicité l’appui du gouvernement central pour la réalisation de leurs objectifs. D’après World Population View, Kinshasa, qui compte actuellement plus de 16 millions d’habitants, en aura 26 millions dans 12 ans, en 2034.
MB